Portées le dimanche dernier sur les fonts, les «Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence» (FARE), avec les 99 membres de leur bureau exécutif, se préparent en vue d’épauler leur candidat Modibo Sidibé lors des futures échéances électorales.
L’organisation des élections couplées (présidentielle et législatives) a été programmée par les autorités avec l’accompagnement de leurs partenaires, mais tout cela sans certitude. Cependant, les velléités de soutien et d’appui politique vont bon train à Bamako et à l’intérieur du pays. L’objectif principal des FARE vise à soutenir la candidature de l’ancien Premier ministre à la prochaine élection présidentielle. Mais à moins de cinq mois de la date prévue pour les élections, comment peut-on évaluer les chances électorales des FARE et avec quel argument politique ? Selon les uns, ces chances seront évaluées selon l’image et la notoriété de Modibo Sidibé et la qualité des services qu’il a rendus à la Nation pendant 17 ans. Mais selon les autres, le Malien lambda a vu et entendu des candidats de toutes sortes et de tous bords, mais sans résultat.
Au regard du contexte actuel de crise du pays où chaque citoyen peine à trouver son candidat (prudence oblige), la mission d’un parti politique nécessite de l’extraordinaire au risque de ne pas faire grand chose. Chez les FARE, il semble qu’il n’est même plus question de la mise en place d’une base électorale car un plan est d’ores et déjà opérationnel. Par ailleurs, au moment où le parti de la Ruche peine à trouver un candidat consensuel, Modibo Sidibé entretiendrait de bons rapports avec certains barons du Comité exécutif de l’ADEMA. En tout état de cause, après l’analyse des récents évènements du pays, il appartient aux Maliens de ne plus choisir un candidat comme par le passé, c’est-à-dire à tue tête, sans réfléchir et analyser.