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Conférence d’entente nationale en cours : Un milliard et demi de FCFA jetés dans du folklore
Publié le mercredi 29 mars 2017  |  Le Démocrate
Ouverture
© aBamako.com par Momo
Ouverture de la Conférence d’entente nationale
Bamako, le 27 mars 2017 le président IBK préside la Conférence d’entente nationale au palais de la culture
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Ouverte avant-hier, lundi 27 mars 2017, la Conférence d’entente nationale se tient actuellement. Cette conférence dont la cérémonie d’ouverture a été boycottée par l’Opposition et la Coordination des mouvements armés de l’Azawad(CMA) est un folklore dans lequel l’Etat s’apprête à injecter malheureusement un milliard et demi de FCFA.
C’est la salle des conférences du Palais de la Culture qui a servi de cadre à la tenue de la cérémonie d’ouverture de la Conférence présidée par le Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA. On notait la présence d’une partie des groupes signataires de l’accord et du porte-parole de la Plateforme Me Harouna Toureh.
Dans son allocution d’ouverture, le Président de la République a indiqué « qu’il faut éviter que la conférence d’entente nationale ne soit prise en otage par les surenchères diverses, par les tentatives de positionnement et par les remises en cause d’arrière-garde». Le Chef de l’Etat a en outre regretté certaines absences à cette conférence ‘’surtout à cause des arguments que les absents ont avancés ’’
La coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et l’opposition politique ont boycotté la conférence. Par contre, Harouna Toureh, porte- parole de la plateforme (autre signataire de l’accord de paix) était présent à l’ouverture de la conférence d’entente. Alors que la plateforme avait annoncé dans un communiqué conjoint avec la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) son refus de participer à cette conférence, le Président de la République M. Ibrahim Boubacar KEITA a exprimé que « La conférence d’entente est un train qui démarre. Ceux qui n’ont pas participé à l’ouverture peuvent le prendre à une autre gare, le terminus étant, l’entente au Mali ». ‘
’Les linges sales se lavent en famille’’, a rappelé le Président de la République tout en indiquant qu’on « ne confie pas la mère patrie (Mali) aux fils qui boudent, aux fils capricieux », allusion faite à l’opposition politique qui a boycotté la présente conférence.
Le Président de la République a estimé que la conférence est prête à toutes les ouvertures pourvu que les débats se déroulent dans la plus parfaite obligeance des uns et des autres et pour le souci du Mali. Enfin le Chef de l’Etat a souligné que c’est lui qui décide le cadre, la modalité et l’agenda en ce qui concerne l’élaboration définitive ainsi que l’appropriation de la charte par l’ensemble des compositions de la nation.
Quant au Président de la conférence d’entente nationale Baba Akhib Haidara, il a tenue à préciser que cette conférence n’est le monopole de personne ni l’exclusivité d’une composante nationale particulière et n’est dirigée contre aucune personne, aucun groupe ; encore moins contre une légitimité constitutionnelle.
En tout cas, il est important d’indiquer que la conférence d’entente nationale durera une semaine. Et à l’issue des travaux, il y aura un projet de charte devant conduire probablement à une charte pour la paix. Chose qui démontre que cette Conférence n’est autre chose que du folklore. Malheureusement, elle engloutira la somme d’un milliard et demi de FCFA du contribuable malien.
Moussa Bouaré
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