Suite aux incessantes grèves qu’écope notre pays ses derniers que le mouvement national malien a organisé une conférence de presse le vendredi 24 mars dernier à la maison des jeunes. L’objectif est de lancer un cri de cœur à l’endroit des différents corps grévistes afin de trouver un consensus entre les partis concernés.
Le mouvement national malien est une association apolitique dirigé par des jeunes et à but non lucratif avec les objectifs qui sont de renforcer la conscience civique et patriotique des populations maliennes, proposer des actions allant dans le sens du développement socio-économique du Mali, favoriser la formation et l’emploi des jeunes, favoriser la promotion de la jeunesse, renforcer des actions allant dans le cadre de la promotion professionnelle, promouvoir l’entreprenariat des jeunes et l’éducation non formelle, proposer des actions de l’autonomisation des femmes en difficultés et favoriser la promotion de ses militants.
Selon le président de l’association M. Ousmane Traoré l’objectif de cette conférence est de trouver des solutions immédiates aux problèmes qui sont les faits sociaux. En effet, depuis un certain temps le Mali assiste à de nombreuses grèves des différents corps.
Après celle des magistrats qui a pris des heures avant d’aller à une grève illimitée. De nos jours, la situation s’est aggravée avec la sortie des enseignants du fondamental, du secondaire et du supérieur et les agents de santé. Le jeune Traoré ceci : « Nous ne devons ni raisons à la partie gouvernementale, ni tord aux différents groupes syndicaux souvent en fusion. Nous venons respectueusement en tant que société civile demandé aux différentes parties, d’échanger, de dialoguer d’avantage, car nous demeurons convaincus que seuls les dialogues francs et sincères entre les deux parties peuvent nous faire sortir de cette impasse ».
Le président de MNM en a profité l’occasion pour lancer un proverbe d’Amadou Hampate Bah qui disait : il y a « Ma vérité » et « Ta vérité » au milieu il y a « La vérité » il faut que chacun fasse un pas pour l’atteindre. Il conclu en disant qu’ici le dominateur commun est bien le Mali et non l’intérêt personnel.