Cet écrit n’est ni une commande ni un panégyrique, il est le fruit du constat de l’observateur que je suis et qui s’offusque de l’acharnement sur un homme.
Que n’a-t-on pas écrit ou dit sur Zoumana Mory Coulibaly dit Zou ? Tout ou presque ! Mais l’homme reste de marbre face aux détracteurs d’argile. Il y a quelques années, il a été accusé de détournement de deniers publics, et a-t-on dit à l’époque que c’en était fini de son étoile.
Ceux qui hier faisaient le pied de grue devant sa porte et son bureau ont vite fait de le vouer aux gémonies ignorant que l’étoile de l’homme ne brille pas par la volonté des hommes mais de Dieu sur qui nul être n’a d’emprise. Zou est sorti des labyrinthes de la haine sans y laisser ses plumes et sans être revanchard.
Il a accusé de trahison de l’Adéma au profit de la Fare avec pour seul argument le changement du sens vent. Les laudateurs du camp adverse ont rivalisé d’imagination pour le salir, l’insulter et le précipiter dans le gouffre fatal. Mais à Dieu ne plaise, Zou est encore au firmament quand nombre de ces accusateurs cherchent la lumière du jour.
Comme s’ils étaient en mission, ces mercenaires de la calomnie ont changé de fusil d’épaule convaincus de guerre lasse que sur le plan politique Zou est dur comme roc. Alors ils ont commencé à fouiller dans sa famille, n’épargnant ni son intimité ni sa dignité encore moins sa liberté. Sur ce terrain, tout ce qui peut être dit dans la disproportion l’a été, montrant le ridicule chez bien de ces "serviteurs".
Pourquoi devient-il le personnage si "aimé" des colporteurs de ragots ? L’homme dérange-t-il ? Si oui, qui alors ? Si je ne peux répondre à la question, je peux tout de même apporter le témoignage sur l’homme extrêmement humain, d’un abord des plus faciles et d’une générosité à rougir la candeur. Comme tout homme politique, Zou a ses convictions guidées par l’essor d’un Mali émergent. Il n’a jamais lésiné sur les moyens pour aider ses compagnons politiques, soutenir son parti et ses convictions.
Peu de cadres de l’Adéma diraient le contraire sur la largesse d’un homme qui se dépense, mais qui n’a jamais cherché que les phares s’éternisent sur lui. Comme nombre de militants, Zou a quitté l’Adéma à un moment d’incertitude et de turbulence qui a laissé des séquelles. Avant lui, il y a eu des départs tout comme après lui.
Aux Fare, les phares de ce parti ont été allumés et restés comme tels pendant longtemps grâce à l’engagement de Zoumana. Il serait prétentieux de lui attribuer les résultats des Fare sur le plan de l’implantation nationale ; il n’est cependant pas exagéré de dire qu’il en porte une part inestimable.
Pour des raisons d’ordre politique ou de positionnement idéologique, le militant de la première heure des Fare a estimé que la formation politique n’allait pas dans la direction de ses convictions et en a tiré en toute responsabilité les conséquences.
Il a soutenu IBK à l’élection présidentielle de 2013 comme nombre d’entre nous par conviction. Il m’a juré la main sur le cœur que son soutien à IBK est dénué de tout calcul mercantile politique. Il est prêt à renouveler ce soutien, car convaincu de l’engagement du président à sortir le Mali des eaux boueuses.
A me lire, il vient à l’esprit de chacun que j’ai pris mon abonnement pour ses séances de générosité. Même si c’était le cas, je l’assume, car la générosité ne se résume pas au seul fric. Zou m’a ouvert les portes de son cœur quand il m’a découvert sans qu’auparavant il n’ait connu un seul élément de ma généalogie. Il m’a respecté comme il le fait au millier de laudateurs ou courtisans ou visiteurs sincères qui affluent dans son environnement. Ce respect à ma personne suffit pour revendiquer cette reconnaissance que se veut cet écrit.
On peut ne pas aimer l’hyène mais lui reconnaitre qu’elle a de grandes oreilles est une lapalissade qui prouve une certaine objectivité. Un homme qui ne se répand jamais dans la presse, qui n’est pas du genre à drainer les foules de ses meetings, un homme militant par passion… un homme fleuve à la source de laquelle tout le monde vient boire, voilà Zoumana Mory qui a tant fait du bien sans compter.
Comme si de rien n’était, le cuir épais, Zou continue son chemin sans changer les qualités et les valeurs qui ont fait sa marque renvoyant ceux-ci ou ceux-là dans leurs funestes méditations. Il poursuit son chemin avec la philosophie que la jalousie est la plus fidèle compagne de la réussite et s’y accommoder est la meilleure façon de la combattre sans gant sans bruit.