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La presse malienne en deuil : Ibrahim Famakan Coulibaly tire sa révérence
Publié le jeudi 30 mars 2017  |  Le Républicain
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La direction et le personnel du Journal Le Républicain ont appris avec tristesse, le décès de notre confrère Ibrahim Famakan Coulibaly, ce mercredi 29 mars 2017, suite à une maladie.




Journaliste, Ibrahim Famakan Coulibaly a servi à l’ORTM et s’est distingué par l’émission ‘’grands dossiers’’ qu’il a longtemps dirigée de main de maître.
Président de l’Union nationale des journalistes du Mali (UNAJOM) pendant de longues années, il a dirigé également l’Union des journalistes de l’Afrique de l’Ouest (UJAO).
Comme par un pressentiment, le doyen a organisé, il y a quelques semaines l’assemblée générale de l’UNAJOM pour passer la main à un homme qui lui est resté fidèle dans tous ses combats : Fakara Fainké devenait le tout nouveau président de l’UNAJOM. Il passe ainsi à notre confrère Fakara, un flambeau lourd à porter, surtout quand celui qui est un guide s’en va quelques jours seulement après.
Mais, le doyen a certainement pris soin de laisser à notre collègue la boussole qui lui permettra de s’orienter sans problème. Notre soutien ne fera pas défaut, le temps que nous tenons encore notre pipe.
Ibrahim Famakan Coulibaly, un journaliste engagé et passionné a été de tous les combats pour les libertés démocratiques, notamment la liberté d’expression et de la presse.
Lors de la marche organisée par les journalistes pour se rendre au ministère de la justice afin de rencontrer le garde des sceaux Fanta Sylla, et exiger la libération des directeurs de publication arrêtés dans l’affaire ‘’la maîtresse du président’’, c’es par le gaz qu’on a été reçu, et Ibrahim Famakan Coulibaly avait annihilé suffisamment de gaz lacrymogène pour s’écrouler et être évacué d’urgence à l’hôpital.
C’était le même engagement sans frontière lorsqu’il s’est agit pour les journalistes maliens de battre le pavé à Bamako contre la barbarie du président gambien Yahia Jammeh, et pour soutenir la liberté d’expression et de presse, après l’assassinat lâche de Deyda Hydara et dans bien d’autres situations. Dors en paix doyen !
La rédaction
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