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Boycott de la conférence d’entente nationale : L’opposition prépare sa défaite en 2018
Publié le vendredi 31 mars 2017  |  L'Observatoire
Marche
© aBamako.com par momo
Marche de l’opposition
Bamako, le 01 octobre 2016 Des milliers de personnes ont pris part ce matin à la marche de l’opposition pour dénoncer la gestion du pays
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Ayant boycotté la Conférence d’entente nationale dont les travaux sont en cours au Palais de la Culture Amadou Hampaté Bah, l’opposition s’est mise les bâtons dans les roues dans la perspective des élections présidentielles de2018.

La tournure que prend le comportement de l’opposition par rapport aux grands défis de la Nation suscite de plus en plus d’inquiétudes quant à sa capacité à gérer les affaires de ce pays. Beaucoup sont les Maliens qui se demandent sur les réelles intentions de l’Honorable Soumaïla Cissé et ses acolytes de l’opposition face aux souffrances du peuple qui aspire à la paix et à la sécurité, depuis mars 2012.



Une opposition égocentrique

En effet, à chaque occasion du processus de sortie de crise au Mali, l’opposition politique s’érige en détracteurs des actions que mène le pouvoir en place. Critiquer pour critiquer n’est que leur inique arme de guerre. Durant toute la période des négociations d’Alger ayant abouti à «l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale issu du processus d’Alger, l’opposition s‘était lancée dans une campagne de diabolisation dudit accord. Au point de faire croire au monde entier qu’à part les acteurs de l’opposition, il n’existerait plus de Maliens capables de faire des propositions de sortie de crise conséquentes.

Affichant un semblant consentement, elle s’est représentée, en figurine, lors de la signature de l’Accord du 20 juin 2015 à Bamako.

Malheureusement, pour ces égocentristes, le Peuple est resté serein, en maintenant sa confiance au Chef de l’Etat, le Président IBK. Alors qu’elle attendait qu’il, le Peuple, se soulève pour désavouer le régime. Sur cette ligne, l’échec est cuisant. Ce plan, qu’on peut dénommer ‘‘leur plan A’’, a échoué.

Une opposition au patriotisme zéro?

L’affirmative semble prendre le dessus, eu égard au refus de ses acteurs de participer à la Conférence d’entente nationale censée débattre de tous les sujets qui minent la vie de la nation malienne. Comme lui-même l’a souligné dans son discours d’ouverture officielle des travaux, le Président IBK est là pour un moment. Le fauteuil de Koulouba est rotatif. Après lui, d’autres Maliens assureront la relève.

Sinon, l’Honorable Soumaïla Cissé de l’URD, Tiébilé Dramé du PARENA et Modibo Sidibé des FARES, pour ne citer que ceux-ci, qui aspirent au fauteuil de Koulouba, devraient se soucier du Mali et de son devenir, en participant à ce grand rendez-vous. Le Mali qu’ils prétendent pouvoir gouverner demain se fait sans eux. De tels comportements ne témoignent pas de l’amour que l’opposition crie avoir pour le Mali.

Une opportuniste ?

D’aucuns l’estiment, l’opposition dite démocratique et républicaine n’est autre qu’une entité d’opportunistes au Mali. Elle n’a que des occasions pour sauter sur sa proie, qui lui profite, comme l’a été pour lui avec les 500.000.000 francs CFA alloués à son cabinet par le Pouvoir en place.

Une chose est de bénéficier de l’argent du contribuable malien et une autre est de contribuer à toute action qui puisse lui permettre de mener placidement ses activités. Mais, l’opposition malienne n’a pas ce sens de solidarité envers ceux auxquels elle fait la cour pour 2018.

Une opposition qui se ridiculise

«Au Mali, le ridicule ne tue pas», dit-on souvent. Mais celui de l’opposition est plus touchant et sidérant. La Conférence d’entente nationale est l’espace approprié pour les fils maliens de discuter de la vie du pays. Mais, ce qui laisse pantois est que les Responsables de l’opposition tentent de déplacer cet espace vers l’ORTM, uniquement entre majorité et opposition.

Très ridicule, cette demande de l’opposition, qui croit que les débats de cette conférence doivent revenir exclusivement à la Majorité et à l’Opposition politiques. Sans s’en rendre compte, l’Opposition prône par-là même l’exclusion qu’elle prétend dénoncer bec et ongles.

Année 2018, sanction contre l’opposition ?

Les présidentielles de 2018 approchent à grands pas. Les leaders de l’opposition sont déjà dans les précampagnes électorales. Le Peuple malien en est témoin de ce refus de l’opposition de contribuer à la recherche et à la consolidation de la paix au Mali. Même si leurs observations ne sont pas prises en compte, c’est le lieu pour elle de faire la figure de proue des acteurs de la recherche de la paix au Mali. Le Peuple n’attend que 2018 pour brandir son carton rouge.

Cyril ADOHOUN

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