Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Exécution du plan d’action gouvernementale : Ces actions du ministre de l’Energie et de l’Eau qui méritent d’être soutenues
Publié le vendredi 31 mars 2017  |  La Lettre du Peuple
Signature
© Aujourd`hui par DR
Signature de la Convention de Financement de Construction de la Centrale Thermique de Kayes.
Le Ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick, ALHOUSSEINI a procédé le vendredi 17 février, à Paris, à la Signature de la Convention de Financement et de l’Accord Direct du Projet de Construction de la Centrale Thermique de Kayes pour un montant de 66,8 milliards de F cfa.
Comment


Sans doute, le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, est la tête de proue dans l’exécution du programme gouvernemental. Depuis son arrivée à la tête de ce département, il s’illustre par des actions concrètes qui soulagent les populations en matière d’accès à l’eau potable et à l’énergie. Il a élaboré un ambitieux programme dans ce sens qui, s’il est soutenu, permettra à plusieurs de nos compatriotes de dire adieu aux problèmes d’eau et d’énergie.
En effet, le ministre Malick Alhousseini a été attentif au discours à la nation du Président de la République à l’occasion du nouvel an, où le Chef de l’Etat a annoncé un Programme d’urgences sociales. Lequel oriente son Département à faciliter l’accès à l’eau (accès tout à la fois géographique et financier) pour les populations à faibles revenus par la multiplication des aménagements et des points d’eau, y compris en milieu urbain et semi urbain, là où les populations, déjà en difficulté, payent l’eau quatre à cinq fois plus cher qu’un abonné ordinaire.
Dans cette optique, un des objectifs fondamentaux visé par le ministre de l’énergie et de l’eau est d’équiper la totalité des villages et centres ruraux non encore desservis d’un point d’eau moderne dans un proche avenir. Il a initié ce programme conformément aux engagements du Président de la République. Dans ce sens, il ambitionne de révolutionner la gestion du service public de l’eau par la SOMAGEP SA et la SOMAPEP SA, qui s’étendra désormais à tous les chefs-lieux de cercle et à toutes les localités frontalières du pays. Il compte également élargir sa stratégie d’intervention, tant en milieu urbain qu’en milieu semi-urbain, en intégrant le principe « une maison – un branchement social Eau – un branchement social Electricité ».
Dans cet ordre idée, il s’agit de veiller à gérer avec parcimonie la production existante, mais également explorer d’autres sources, y compris par le traitement des eaux usées.
Le Programme d’urgences sociales dans le domaine de l’énergie vise à relever le taux d’accès à l’énergie grâce à un vaste programme d’implantation de centrales d’énergie solaire et de centrales hybrides, dans le cadre du partenariat public-privé.
Dans le cadre du partenariat public-privé, les projets de centrale Albatros 92 Mw de Médine, des centrale solaires Scatec à Ségou (33 Mw) et Akuo Energie à Kita (50 Mw), celles de Koutiala (25 Mw) et de Sikasso (50 Mw) connaissent des avancées qui confortent la conviction du département de l’Energie et de l’Eau dans l’installation, dans le cadre du Programme d’urgences sociales 2017 – 2020, d’un outil qui participera une avancée notoire dans la voie de l’indépendance énergétique de notre pays.
Le ministre compte aussi poursuivre une vaste opération d’implantation de Systèmes hydrauliques villageois améliorés (SHVA) dans toutes les localités à précarité hydrique durant les périodes de pointe pour renforcer la production d’eau.
La production d’eau sera encore renforcée par le lancement, courant cette année, des travaux des stations conventionnelles de Samaya et Moribabougou, destinées à répondre pleinement à la demande d’eau de Bamako et environs en attendant la fin, en 2018, des travaux du grand chantier de Kabala.
Rappelons qu’en dépit des contraintes, les efforts déployés par le Gouvernement du Mali, les partenaires au développement et les populations, ont permis d’aboutir en 2016 aux taux d’accès à l’eau potable suivants : 65,3% en milieu rural, 70,6% en milieu urbain et 66,9% au niveau national. Cependant, on dénombre encore au Mali 1340 villages et fractions ne disposant d’aucun point d’eau moderne.
Youssouf Diallo
Commentaires