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Mali/conférence d’entente nationale: présence "symbolique" de l’opposition
Publié le dimanche 2 avril 2017  |  AFP
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 24 mai 2016 Soumaila Cissé a organisé une Conférence de presse sur l’affaire des 27 milliards de L’UEMOA a la maison de la presse
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Bamako - L'opposition malienne a fait samedi un passage "symbolique" à la Conférence d'entente nationale organisée à Bamako, qu'elle avait jusque là boycottée, après que le gouvernement a décidé de la prolonger, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

"C'est une présence +symbolique+ pour délivrer un message, après demande de notre présence par une délégation des participants" à la conférence, a déclaré à l'AFP Nouhoum Togo, l'un des porte-parole de l'opposition.

Si l'opposition est finalement venue, c'est "parce que le gouvernement a reculé, et a décidé finalement que la Conférence n'allait plus s'arrêter le (dimanche) 2 avril, mais qu'il y aura une autre phase", a ajouté M. Togo.

La première phase de la rencontre se termine dimanche, a confirmé à l'AFP une source proche de l'organisation.

Devant les participants à la rencontre, Soumaila Cissé, président de l'Union pour la République et la démocratie et chef de file de l'opposition malienne, a déclaré que toute sortie de la "crise" malienne passait par des "concertations inclusives" évoquant notamment "la gouvernance actuelle".

Mardi, les ex-rebelles maliens, qui boycottaient la conférence, entamée lundi, avaient rejoint les participants aux travaux après avoir obtenu des assurances que les discussions se poursuivraient au-delà de dimanche, date à laquelle elle devait s'achever selon le programme initial.

La Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion à dominante touareg du Nord) et l'opposition avaient elles aussi initialement annoncé qu'elles boycotteraient cette rencontre, jugeant sa durée programmée de sept jours trop courte et pas assez ambitieuse en termes d'objectifs.

La Conférence d'entente nationale, prévue par l'accord de paix de mai-juin 2015, vise notamment à "élaborer une charte pour la paix, l'unité et la réconciliation nationale sur une base consensuelle", selon le gouvernement.

Mais le président de la conférence, Baba Akhib Haïdara, avait indiqué lundi qu'à la suite d'une "entente entre les parties signataires (de l'accord), il a été convenu que la Conférence n'approuvera pas une Charte définitive".

Les travaux de la réunion "seront éventuellement éléments constitutifs d'une Charte qui sera élaborée dans un cadre que les autorités fixeront", avait-il ajouté.


sd/emd
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