Après des négociations engagées toute cette semaine, l'opposition a obtenu un accord : il y aura des réunions sur la question de la sécurité dans le centre du pays, sur les problématiques foncières et sur la corruption et la mal gouvernance. Des propositions que l'opposition avait soumises aux organisateurs de la conférence, sans jamais obtenir de réponse.
« Vous savez que cette conférence était mort-née, estime Soumaïla Cissé. L’objectif principal était de rédiger une charte pour la paix, la réconciliation et l’unité. Or, dès le départ, avec l’intervent de la CMA et de la Plateforme, ça a été mis de côté. Dans la réalité, rien de particulier ne va sortir de cette conférence. Il va falloir tout recommencer. (…) Ceux de Kidal sont arrivés aujourd’hui, nous sommes arrivés aujourd’hui. Manifestement, il n’y a pas eu de débat réel, franc et la préparation n’a pas été suffisante pour que les résultats soient objectifs et utiles. »
Aujourd'hui la conférence doit s'achever, mais aucune charte de réconciliation ne sera adoptée, après la fronde des groupes armés en début de semaine, qui ont exigé que la rédaction de cette charte soit repoussée.