Longtemps attendue par la communauté internationale et tous les maliens épris de paix et de justice, la commission Dialogue et réconciliation vient de voir le jour. L’annonce a été faite lors du conseil des ministres réuni en session ordinaire, le 06 mars 2013. La commission dialogue et réconciliation (CDR) sera composée « d’un Président, de deux vice-présidents, et de trente commissaires », qui seront prochainement désignés par le Président malien par intérim, Dioncounda Traoré.
La commission Dialogue et Réconciliation (CDR) qui aura pour mission de rechercher, par le dialogue, la réconciliation entre toutes les communautés maliennes va s’atteler entres autres, de recenser les forces politiques et sociales concernées par le processus de dialogue et de réconciliation ; d’identifier les groupes armés éligibles au dialogue conformément à la Feuille de Route pour la Transition ; d’enregistrer les cas de violation des droits de l’homme commis dans le pays au début des hostilités jusqu’à la reconquête totale du pays ; de proposer les moyens de toute nature susceptibles de contribuer à surmonter les traumatismes subis par les victimes ; d’identifier et de faire des propositions pour la réalisation des actions destinées à renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale.
« Cette commission sera constitué de façon inclusive de toutes les composantes de la nation et de tous les acteurs de la crise, la Commission Dialogue et Réconciliation sera placée auprès du Président de la République », peut-on lire dans le communiqué. Créée pour une durée de deux ans, Commission aura aussi pour mission d’enregistrer « les cas de violation des droits de l’Homme commis dans le pays du début des hostilités, jusqu’à la reconquête totale du pays ».