Le Festival International de Sélingué Urban Music et Mode (FIS-UMM) s’est tenu du 23 au 26 Mars dernier, dans le village de Baya. Mettant à profit cette occasion qui mobilise beaucoup de jeunes, l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER), a expliqué aux festivaliers les dangers liés à la circulation routière et les bonnes conduites à tenir pour éviter les accidents.
Tenu dans la commune rurale de Baya, du 23 au 26 mars dernier, le Festival International de Sélingué Urban Music et Mode (FIS-UMM), au-delà de son caractère festif, est aussi un espace d’échanges et d’éducation pour le public jeune. C’est dans cette dynamique que l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER) a été sollicitée par les organisateurs du FIS-UMM, pour donner une conférence débat sur la thématique de la circulation routière.
Le principal conférencier, Ousmane Bah Maïga, chef de service de l’ANASER a expliqué entre autres, les règles en matière de circulation, de sécurité routière, la nécessité de maintenir les engins en bon état, le respect du code de la route.
Selon lui, la plupart des accidents de circulation impliquent des jeunes âgés entre 19 et 23 ans avec un taux de décès élevé. D’après lui, en 2013, 523 personnes ont trouvé la mort sur la route, 675 personnes en 2014, et 569 personnes en 2015.
Et 90 % de ces cas d’accidents sont imputables aux comportements humains, à savoir l’usage du téléphone en circulation, le non port du casque des conducteurs à deux roues (8% personnes portent le casque au Mali) entre autres.
Dans sa mission de lutte contre les accidents de circulation le conférencier explique que l’ANASER, travaille en collaboration avec la gendarmerie et la police nationale. D’après lui, sur l’axe Bamako-Sevaré, des panneaux de circulation ont été installés afin de permettre aux jeunes festivaliers de comprendre la circulation routière.
Toute chose qui dit-il a contribué au bon déroulement du festival international de Sélingué. Car dit-il, depuis 4 ans il n’y pas eu d’accidents grave sur le trajet -Bamako-Sélingué. Pour lui, la majeure partie des cas d’accidents est liée l’incivisme des usagers et au manque de courtoisie.
Par Safiatou Coulibaly (stagiaire)