Les travaux de la Conférence d’entente nationale ont pris fin, hier, au palais de la Culture par l’adoption d’une charte pour la paix, l’unité et la réconciliation et des recommandations. Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été présidées par le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta.
Dans son discours d’ouverture, le président Keïta a déclaré qu’aujourd’hui nous sommes arrivés à une étape de notre histoire où il nous faut réfléchir sur les causes de l’enchaînement des crises qui ont frappé le Nord de notre pays et dont les effets menacent désormais de s’étendre au Centre.
Il poursuit qu’il nous aussi nous mobiliser pour la préservation de notre capacité de résilience qui a été considérablement sollicitée au cours de ses cinq dernières années.
Le président de la République dira qu’il nous faut nous concerter et nous accorder sur la meilleure manière de revitaliser notre vivre ensemble. Il a conclu que la charte scellera l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Mali.
Pour sa part, Baba Hakib Haïdara, président de la Commission d’organisation de la Conférence d’entente nationale, dira que cette conférence se veut donc celle de tous les Maliens, sans rejet, qui sont à la recherche d’une paix véritable et juste, d’une nouvelle unité nationale confortée dans ses assises et d’une réconciliation nationale qui, respectant les fondamentaux de la justice, pose les bases d’un «vivre ensemble» dynamique, tourné vers l’avenir.
Il a profité de l’occasion pour inviter chacune et chacun à transcender nos peurs, nos méfiances et nos ressentiments, si légitimes soient-ils, pour adopter un esprit d’ouverture à l’autre, d’écoute de l’autre, car c’est la seule attitude qui nous permette de nous entendre et de nous écouter.