Nouveau Gouvernement: Pour briser l’élan de l’UNTM, Mme Katilé Hadiaratou Sène pressentie ministre

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Publié le lundi 3 avril 2017 | L’Inter de Bamako

© aBamako.com par A.S
Audience à Koulouba: Le président IBK a reçu l`UNTM et la CTM
Bamako, le 25 août 2014. Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita a reçu en audience au plais de Koulouba le bureau de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM)

Dans les prochains jours, les différents échecs politiques à la députation en commune V du district de l’épouse du secrétaire général de l’UNTM seront récompensés. Elle se verra confier un poste ministériel dans la nouvelle équipe gouvernementale.

Après avoir acheté, en mars dernier, le silence de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), première centrale syndicale du Mali, à 160 millions de F CFA pour l’organisation du 11ème congrès de l’Organisation de l’unité syndicale africaine (OUSA), le président IBK, qui a horreur des grèves, des syndicats qui mettent à nu sa mauvaise gestion des affaires publiques, aurait choisi l’épouse de Yacouba Katilé, secrétaire général de ladite centrale pour occuper un fauteuil ministériel dans le nouveau gouvernement.
Chargée de mission au ministère des Mines et conseillère municipale à la mairie de la commune V au compte du parti ADEMA, Mme Katilé Hadiaratou Sène, puisqu’il s’agit d’elle, a subi plusieurs revers politiques.
Battue deux fois à la députation en commune V, elle serait en train de secouer le cocotier pour se tailler une place à l’ombre du régime IBK.
En tout cas son mari est déjà dans les grâces du régime : vice-président du Conseil économique, social et culturel (CESC), président du Conseil d’administration à l’INPS, chef de brigade du pétrole à l’Office national des produits pétroliers (ONAP), Katilé a désormais les mains, les pieds et la bouche liés pour s’opposer vraiment à une action gouvernementale enclenchée par le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Une manière de dire que ces différents postes attribués au secrétaire général de l’UNTM constituent des moyens idoines pour rendre inopérante la grande centrale des travailleurs du Mali.
L’on comprend donc tout le sens de son silence par rapport à la grève du syndicat de la santé affilé à ladite centrale.
Si la nomination de Mme Katilé dans le gouvernement se confirmait, elle couperait immanquablement l’herbe sous les pieds de la centrale syndicale dirigée par son époux accusé à tort ou à raison de ne pas se préoccuper des revendications des syndiqués. Qui vivra verra !
Fodé KEITA

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