Le 8 mars, nos villes étaient presque «mortes». La circulation était fluide et même très fluide, l’administration et le secteur privé étaient au ralenti. Parce que les femmes travaillent plus que les hommes dans notre pays. Cela est d’autant plus vrai pour les centres urbains que ceux ruraux. Paradoxalement, celles qui tiennent, en grande partie l’économie de notre pays, sont celles qui continuent à subir beaucoup d’injustice de la part de notre société.
Elles sont victimes de violences physiques et psychologiques dans beaucoup de nos foyers ; elles subissent les affres des pressions sociales (mariages forcés, harcèlement, infantilisation, etc.). Nous n’avons aucune intention de nous présenter comme avocat de nos mères, sœurs et filles, en les caressant dans le sens du poil. Mais il est plus qu’urgent à notre avis, que nous apprécions la femme selon ses vraies valeurs, et ça ne sera que justice ! Parce que, comme le dit l’adage, «tout ce que femme veut, Dieu le veut».