Développement industriel : Le ministre parle des défis non relevés du secteur industriel

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Publié le mardi 4 avril 2017 | les Secrets bancaires

© aBamako.com par Momo
3eme session du cadre partenarial de suivi de l’emploi et de la formation professionnelle
Bamako, le 10 octobre 2016 Le ministre Mahamane Baby a présidé la 3eme session du cadre partenarial de suivi de l’emploi et de la formation professionnelle au siege de son département

Le ministre du développement industriel, Mohamed Aly Ag Ibrahim et tout son staff était à l’établissement Sup ‘Ménagement le samedi 25 mars 2017, pour y animer une conférence débat sur le thème : « Développement industriel ».
Dans ses mots de bienvenue, le directeur général de Sup’ Management, Mahamane Habib Diallo, s’est réjoui de la présence du ministre à son école pour y tenir une conférence.
« On ne peux pas faire un développement sans l’industrie. Le Mali a de la matière première », a indiqué le ministre conférencier, l’industrie étant la production qui ajoute la valeur ajoutée. Il a déploré le fait que le Mali soit le premier pays importateur dans l’espace UEMOA (Union Economique Monétaire Ouest Africaine). « Il n’y a pas plus créateur d’emploi que l’industrie. Le Mali transforme moins de 2% seulement de sa production en coton, alors que la Côte d’Ivoire transforme les 20% de son Cacao. Si on parvient à transformer les 20% de notre coton, nous serons un pays développé. Ça prendra en charge le budget de l’armée, la gendarmerie, la police etc », a souligné le ministre.
Selon lui, 128 milliards de FCFA sont consacrés à un projet de construction routière en deux ans. Cela sera une occasion, dit-il, de payer les besoins en ciment dans les deux cimenteries au Mali (Cimaf, Diamond Cement Mali) qui produisent 1 500 000 tonnes de ciment par an. Le ministre a souhaité la nécessité d’œuvrer dans l’industrialisation au Mali tout en mettant l’accent sur l’industrie de la viande. Il est inimaginable, selon le ministre, que le Mali transporte son bétail sur pied vers l’extérieur (Côte d’Ivoire, Sénégal) faute de pouvoir le transformer à hauteur de souhait sur place.
A l’en croire, dans un passé récent, le cercle de Koutiala a produit 10 millions de litres d’huiles. Pour pérenniser ce résultat, il a invité les acteurs en charge de la production à miser sur la qualité. En outre, le conférencier a mis l’accent sur le PPP (partenariat public-privé). Il ressort au cours des débats, la nécessité de valoriser le secteur informel. « 60% de l’économie est financé par l’informel », a déclaré le ministre Mohamed Aly Ag Ibrahim. Enfin, le ministre a encouragé les étudiants à entamer les études d’Industrie. Et pour cela, il se porte garant pour des besoins de stages.
Pour la circonstance, le ministre était accompagné par son chef de cabinet, Amadoun Abba, du directeur national de l’industrie, Idrissa Traoré. On notait la présence du directeur général de Sup ‘Ménagement, Mahamane Habib Diallo, d’Etienne Fakaba Sissoko, professeur à l’établissement Sup ‘Ménagement et conseiller à la présidence de la République et de nombreux étudiants.

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