Nous vous parlions la semaine dernière de ce bras de fer qui a failli être instrumentalisé entre le maire élu Modibo Dembélé et celui sortant Malick Kéita. La commune de N’gabacoro a tenu à démontrer son attachement au verdict des urnes.
Les tripatouillages de certaines personnes soudoyées ne viendront pas à bout d’une population qui a majoritairement fait son choix. Pour de questions de stabilité, il est temps que la voix des populations soit respectée. De nos propres enquêtes, ce sont des personnes extérieures à la commune qui auraient instauré cette zizanie et cet acte aux allures de putsch.
Ce samedi, une grande mobilisation devait être organisée pour dire non à la tentative de falsification et de confiscation de la victoire d’un maire dont les actions ont commencé depuis sa prise officielle de fonction.
Selon un responsable de la jeunesse qui a requis l’anonymat : « Nous avons voulu organiser notre caravane pour apporter notre soutien au Maire Modibo Dembélé. C’est la commune qui a massivement voté pour lui. Ils nous ont dit que l’état d’urgence a été prolongé, c’est pourquoi, soucieux de la stabilité et de la paix, nous avons décidé de surseoir à cela. Malick Kéïta doit savoir qu’il n’aura plus l’occasion de nous faire souffrir comme il l’a fait pendant des décennies.
Il a lui-même reconnu sa défaite et rien n’explique son revirement. » Moi je ne suis pas du parti du maire, mais nous avons voulu qu’il tente sa chance parce que personne ne connait les surprises de la vie. Nous demandons aux autorités de prévenir toute violence parce que N’gabacoro ne se laissera pas prendre son vote. »
C’est quand même annonciateur d’un sentiment fidèle de résistance et de combat pour des jeunes forcés de préserver leur victoire, celle d’un maire qui ne parle pas trop mais qui se dresse derrière sa légitimité et sa légalité.
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