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Présidentielle 2018 : Des signes patents de la défaite certaine de l’Opposition
Publié le mercredi 5 avril 2017  |  Le Démocrate
cloture
© aBamako.com par Momo
cloture de la Conférence d’entente nationale
Bamako, le 02 avril le président IBK préside la cérémonie de cloture Conférence d’entente nationale au palais de la culture
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Présidentielle de 2018. A moins d’un an de sa tenue, les regards sont d’ores et déjà fixés sur cette échéance électorale d’une grandeur nature. Les partisans de l’actuel président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita dont le premier quinquennat prend fin en 2018, ont déjà commencé des campagnes de toutes sortes pour lui offrir un second mandat. Du côté de l’opposition, elle est divisée à cause d’une querelle de clocher entre les leaders. Des signes patents annonçant déjà la défaite de l’Opposition en 2018.

« L’union fait la force ». Cet adage ne signifie pas grande chose pour les leaders des partis politiques de l’Opposition malienne. Une opposition malienne divisée jusqu’à la moelle des os. C’est cette division qui causera certainement sa perte lors de la présidentielle de 2018. Dans tous les pays africains, l’Opposition est arrivée à conquérir le pouvoir en s’unissant et en présentant un seul candidat contre le président au pouvoir. Le cas de Maky Sall au Sénégal en est un parfait exemple parmi tant d’autres. Au Mali, malheureusement une querelle de clocher entre Modibo Sidibé (FARE An Ka Wuli) et Soumaïla Cissé (URD) démontre qu’il n’y aura pas d’alternance en 2018. Toute chose qui leur conduira à l’échec.

Un problème de leadership

Dans son rôle de dénonciation, de critique et de proposition, l’opposition semble dans son assiette. Cependant, elle est sujette à problème, de leadership. Constitutionnellement, il n’y a rien à dire, Soumi champion est le chef de file de l’opposition. A cause du nombre de députés qu’il a au sein de l’hémicycle de Bagadadji (Assemblée nationale). Aussi, il est aisé de le dire, l’Urd est aujourd’hui la 3ème force politique la mieux implantée sur le territoire national.

Qu’à cela ne tienne, en acceptant d’aller dans l’opposition, Modibo et son parti visent un autre objectif, il s’agit de travailler en toute indépendance avec une vision, l’horizon 2030. Ancien Premier ministre, ayant été ministre et secrétaire général de la présidence, il s’estime plus coté que Soumi. Bien que ce dernier aussi ayant occupé divers postes de responsabilité (administrative) sauf celui de premier ministre. A cet effet, Modibo qui rêve d’être le successeur d’IBK n’entend point rester dans l’ombre de qui que ce soit. C’est pourquoi il vient de créer récemment un pôle politique de gauche (PPN).

Il veut s’exprimer collégialement dans l’opposition sur certains points mais s’il s’agit des sorties grandioses et très médiatisées qui permettent à Soumi de le supplanter, il préfère rester en marge. C’est pour cette raison qu’il a préféré ne pas suivre le clan de Soumaila Cissé qui s’est rétracté à la dernière minute pour se présenter à la Conférence d’Entente Nationale(CEN). Et, il est important de constater qu’à chaque grande occasion, Modibo, un vrai flic, après avoir tâté le pouls de la situation se décide. Alors, il ne va jamais céder quoi que ce soit à Soumaila Cissé. Il cherche toujours à se positionner pour la suite des événements. C’est pour ces diverses raisons que l’opposition perdra la présidentielle 2018.

De l’avis des analystes politiques, cette querelle de clocher entre les deux mastodontes qui crée aujourd’hui des remous au sein de l’Opposition, est annonciatrice d’une défaite cuisante en 2018.

La Rédaction
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