Les incidents liés aux mines et autres engins explosifs improvisés et le nombre des victimes de ces phénomènes sont en baisse au Mali, selon le service de lutte anti-mines de l’ONU à Bamako (UNMAS) dans un communiqué rendu public mardi à Bamako.
Img : Les incidents liés aux mines en baisse au Mali
Le communiqué a été publié à l’occasion de la journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et l’assistance à la lutte anti-mines célébrée chaque 4 avril.
Selon UNMAS, le nombre d’incidents liés aux mines et le nombre de victimes qui peut en découler ont drastiquement baissé au Mali : 54 victimes en 2013 contre 23 victimes en 2016. Pour l’année 2017, une seule victime a été enregistrée à la date du 4 avril.
Cette baisse est le résultat de l’intensification des actions de dépollution, d’après UNMAS qui écrit : ‘’4 300 000 mètres carrés de terre ont été remis à disposition des populations, 1 728 villages inspectés, 1 683 engins explosifs et 101 002 munitions de petit calibre détruits.’’
Les mines anti-personnel, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés étaient très abondants dans le nord du Mali en 2012-2013, à cause de l’occupation de la zone par des groupes rebelles et djihadistes qui en ont fait leur champ de bataille pendant 9 mois.
Après la reconquête de la zone, beaucoup de personnes ont été victimes de ces engins enfouis sous terre.