Le secteur de l’éducation va mal au Mali. Le secteur est paralysé depuis quelques temps. Du fondamental au supérieur en passant par le secondaire, les syndicats ont décidé d’abandonner les classes contre tous risques. Ils réclament des avantages à l’Etat malien.
Les syndicats de l’enseignement fondamental et secondaire sont dans cette posture il y a de cela plusieurs semaines. L’Etat les avait promis un certain nombre d’avantages. Cela avait même abouti à la mise en place d’une commission de réflexion. A la grande surprise de tout le monde, le gouvernement se rebiffe et la crise reprend. Les enseignants décrètent en un premier temps deux semaines de grève afin d’exiger du gouvernement le respect du cahier de conciliation. Suite à cette première démarche, les voilà prendre la rue, hier, pour la même cause. Le mot d’ordre a été respecté partout au Mali. Les enseignants sont sortis massivement pour réclamer à l’Etat ce qu’il les avait promis.
Du côté de l’enseignement supérieur, le syndicat décrète quant à lui une grève illimitée comme l’a fait le syndicat de la santé il y a quatre semaines. Il réclame à son tour des avantages car le salaire d’un professeur de l’enseignement supérieur est dérisoire si l’on le compare à celui des pays de la sous-région.
Le premier ministre, Modibo Keïta a reçu les syndicalistes mais cela n’a rien donné de positif.
Aujourd’hui les deux secteurs (éducation et santé) sont complètement paralysés.
Aux dernières nouvelles, la marche des syndicats de l’éducation a enregistré des blessés.