Il s’agit du « Projet de réfection de la carte de base du Mali au 1/200 000ème » financé par l’Union Européenne et le « Projet de cartes topographiques numériques pour la zone métropolitaine de Bamako » financé par la JICA
Au cours de la 21éme session ordinaire de leur conseil, les administrateurs de l’Institut Géographique du Mali(IGM), réunis autour de Mme le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Traoré Seynabou Diop, ont examiné les documents suivants: le compte rendu de la 20ème session; l’état d’exécution des recommandations issues de la 20ème session; le rapport d’activités 2016 et l’état d’exécution du budget 2016; le programme d’activités 2017, ainsi que le budget au titre de l’année 2017. C’était le lundi 3 avril 2017 au siège de l’IGM sis à Faso Kanu, en présence du Directeur général dudit Institut, Ando Enko Guindo.
Au regard de l’importance des documents soumis à l’approbation, la présidente du Conseil d’administration a invité les administrateurs à les examiner sans complaisance, avec professionnalisme et rigueur à l’effet de faire des propositions concrètes permettant à l’IGM d’aller de l’avant et à être surtout une référence dans le domaine de la cartographie.
Le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement s’est félicité des succès enregistrés dans la mise en œuvre du « Projet de réfection de la carte de base du Mali au 1/200 000ème » financé par l’Union Européenne dans le cadre du 10ème FED, ainsi que le « Projet de cartes topographiques numériques pour la zone métropolitaine de Bamako » financé par la JICA, dans le cadre de la coopération japonaise.
Ces deux projets d’une importance capitale ont contribué au renforcement des capacités des ressources humaines de l’Institut à travers diverses formations effectuées en France et au Japon et à l’amélioration de rendement de la production cartographique par la modernisation d’outils de travail avec une technologie de pointe a expliqué Traoré Seynabou Diop. Si des résultats encourageants ont été, certes, obtenus grâce à ces projets, le chemin à parcourir reste, selon elle, encore long. A cet effet, elle a exhorté la Direction générale et ainsi que le personnel de l’Institut à persévérer dans l’effort et à être plus agressifs, ambitieux et imaginatifs. Elle a, par ailleurs, invité la Direction générale à réfléchir à d’autres mécanismes innovants de financement, afin que l’IGM soit véritablement autonome financièrement.
S’agissant de l’Etat, elle a donné l’assurance qu’il continuera à accorder une attention particulière au financement de ce secteur à cause de l’importance des cartes. En effet, sans carte, sans une bonne information géographique, aucun pays ne peut prétendre à un développement harmonieux et durable, a-t-elle déclaré. La carte et le réseau géodésique sont des infrastructures au même titre que les routes, les ponts, les voies ferrées et fluviales, les aéroports qui ont besoin d’être entretenues et refaites périodiquement pour éviter qu’elles ne vieillissent, a-t-elle.