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Décès du journaliste Ibrahim Famakan Coulibaly : Le Nobert Zongo malien s’en va !
Publié le jeudi 6 avril 2017  |  l'aube d'afrique
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Décédé le mercredi dernier aux environs de dix-huit heures à l’Hôpital Mère-Enfant le « Luxembourg », le père spirituel, des jeunes journalistes-reporters du Mali et d’Afrique, combattant des premières heures, de la liberté d’expression, journaliste réalisateur à l’ORTM et au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique en qualité de chargé à la communication, l’ancien président de l’Union des Journalistes de l’Afrique de l’Ouest et aujourd’hui président d’honneur de l’Union nationale des journalistes du Mali, monsieur Ibrahim Famakan Coulibaly s’est définitivement, débarrassé du microphone et de sa plume. Son enterrement a eu lieu, le vendredi chez lui, à Djicoroni ACI.
La cérémonie funèbre était placée sous la présidence du ministre de l’Economie Numérique, de la Communication, porte parole du gouvernement Me Mountaga Tall, représenté par son collègue des Mines, le Pr Tiémoko Sangaré. Cette icône de la presse malienne connue sous les pseudos, « Ibrim, Grands Dossiers, Président… » a été élevé par Tiémoko Sangaré, au nom du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita, Grands maîtres des ordres nationaux du Mali, chevalier de l’Ordre national du Mali, à titre posthume.
C’est dire que le taureau de Didjan, son village natal, dans le cercle de Kita a donné son au revoir au monde de la presse. Pour Chahana Takiou, directeur de publication du journal, le 22 Septembre, beaucoup de journalistes, doivent à Ibrim. Ce doyen de la presse malienne, avait livré un vrai combat de survie contre cette maladie, qui finalement a eu raison de lui.
« Le jeune, ma maladie date très longtemps. Les médecins, m’ont informé que je sens encore des séquelles du gaz lacrymogène. Tu sais, tu étais encore petit, quand nous nous bâtions, pour la liberté d’expression au Mali. Lors d’une marche pacifique de la presse, j’ai reçu une grande quantité de gaz, avec certains de mes camarades syndicalistes, du fait de certains porteurs d’uniforme voulant empêcher la manifestation. Et, à chaque fois que je tombe malade, on m’en parle de cela » nous a confié dans lit hospitalier.
Rappelons que de son vivant, Ibrahim Famakan Coulibaly, par son combat, a reçu à affilier l’Union nationale des journalistes du Mali, à la Fédération Internationale des journalistes, à la Fédération Africaine des Journalistes, au Reporter sans frontières et l’Union des journalistes de l’Afrique de l’Ouest.
Qui était Ibrahim Famakan
Détenteur d’un diplôme de journalisme de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Paris de 1980 en 1984. Notre Doyen a intégré à la RTM en 1986. De 1986 à 2002, il est grand reporter, présentateur et Chef des enquêtes et débats de la chaine nationale. Vice président de la Maison de la presse entre 2000 et 2006. Directeur de la communication, des statistiques et de l’information au cabinet du Médiateur de la République de décembre 2010 à janvier 2013. De 2013 à 2014, il fut conseiller technique à la Primature.
Membre Fondateur de plusieurs associations faitières de la presse, Ibrahim Famakan Coulibaly était président de l’Union des Journalistes de l’Afrique de l’Ouest entre 2002 et 2010. Et, de 2003 à 2017, président de l’Union Nationale des Journalistes du Mali, où il passa ce flambeau, en février 2017 à la nouvelle génération. Promoteur du Journal L’Orage et de la Radio Djijan.
Dors en paix cher Doyen !
Souleymane Traoré
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