Plusieurs mois après l’adoption de la résolution 2295 (2016), aucun des 2 049 militaires et 480 policiers supplémentaires autorisés ni aucun des moyens militaires supplémentaires annoncés n’a été déployé, malgré les efforts déterminés faits dans ce sens. Ce manque de moyens essentiels s’est ajouté au retard pris dans le déploiement de la force de réaction rapide à Mopti. L’appui de tous les pays qui fournissent des contingents ou du personnel de police est plus que jamais indispensable. Ce manque cruel de personnel et de moyens empêche la mission de s’acquitter efficacement de son mandat, notamment pour ce qui est de la protection des civils et de la création d’un espace favorable à l’action humanitaire.
D’où cet appel du RSSG aux États membres d’aider à pallier ce manque de moyens, notamment en fournissant à la MINUSMA les unités d’hélicoptères dont elle a d’urgence besoin, mais aussi une compagnie de renseignement, de surveillance et de reconnaissance, des groupes d’appui aéroportuaire, une compagnie des forces spéciales, une compagnie de neutralisation des explosifs et munitions, un bataillon spécialisé en convois de combat, des véhicules blindés de transport de troupes et des véhicules de police blindés individuels.
DTK