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Meiya Tirera : Une icône du Basketball malien se confie à l’Officiel
Publié le jeudi 6 avril 2017  |  L'Officiel
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Né le 15 Avril 1986 à Bamako, Meiya Tirera est une joueuse très technique et talentueuse. Elle a débuté sa formation académique à l’As Réal de Bamako à l’âge de 16 ans avant de rejoindre le Djoliba AC. En 2005, la capitaine des Aigles dames a été championne d’Afrique des clubs avec le Djoliba AC. En 2006 Meiya s’envole pour le pays de l’Oncle Sam (USA) pour une année. L’année qui suit (2007), elle signe son premier contrat professionnel en Tunis avec l’Espoir Sportif de Cap Bon pour deux saisons. En fin de contrat le Club Sportif Sfaxien l’engagea pour trois ans (2009 – 2012). Après cinq bonnes années passées en Tunisie, l’Inter Club d’Angola l’a courtisé pour deux saisons (2013- 2015). L’ancienne joueuse des Scorpions prend la direction de la Bulgarie où elle signe un contrat d’une année avec Hoskovo. D’un talent exceptionnelle l’internationale malienne a été sollicité par Cadi La Seu un club espagnol au mois de juin 2016. Nous avons rencontré cette icône du basketball malien, qui nous parle de ses débuts dans ce sport et sa brillante carrière qui l’a conduite un peu partout. Interview.
L’Officiel : Pouvez- vous vous présenter à nos lecteurs?
Je m’appelle Meiya Tirera, internationale malienne. Je mesure 1 m 85 dont 85 Kg, j’occupe le poste ailière ou pivot. Mon père s’appelle Mahamadou Tirera et ma mère Dally Mangara. Je suis issue d’une famille très modeste. Je suis mariée et mère d’un enfant.
Parlez-nous de votre début de carrière ?
Ma carrière je la dois à une amie d’enfance qui m’a orienté vers le basketball. Elle s’appelle Djénéba Bah. Au début c’était très dur pour moi, car j’étais la plus grande parmi mes coéquipières, tandis qu’elles étaient plus petites mais douées. J’ai commencé ma formation académique à l’As Réal de Bamako à l’âge de 16 ans avant de rejoindre le Djoliba AC. J’ai été championne d’Afrique des clubs avec le Djoliba AC. En 2006, je me suis envolée au pays USA pour une année. L’année qui a suivi (2007), j’ai signé mon premier contrat professionnel en Tunis avec l’Espoir Sportif de Cap Bon pour deux saisons. En fin de contrat le Club Sportif Sfaxien m’a engagé pour trois ans (2009 – 2012). Après cinq bonnes années passées en Tunisie, l’Inter Club d’Angola m’a courtisé pour deux saisons (2013- 2015). Après j’ai pris la direction de l’Europe de l’Est, mais plus précisément la Bulgarie où j’ai signé un contrat d’une année avec Hoskovo. En juin 2016, le club de la liga femenina Cadi La Seu m’a sollicité pour renforcer l’équipe qui veut devenir cette année championne d’Espagne ; j’ai accepté afin de réaliser avec eux leur rêve d’être la rêne d’Espagne pour la saison 2016-2017.
Quel est votre objectif ?
Franchement dès le départ, je n’avais jamais imaginé un seul jour que la balle au panier allait changer ma vie et je n’avais aucun objectif. Mais au fil des années j’ai du comprendre que ce sport peut bel et bien changer ma vie. Dès lors j’ai pris conscience de multiplier les efforts et j’ai commencé à prendre gout. C’est en ce moment que je me suis fixée un objectif bien déterminé. Dieu merci j’ai remporté mon premier trophée à Bamako lors du Club Champion Féminine avec le Djoliba A.C, en 2005. Des lors, je suis à l’étranger jusqu’à nos jours. Mon objectif c’est de remporter l’Afrobasket 2017 à Bamako au mois de septembre prochain.
Que pouvez-vous nous dire à propos de votre expérience ?
J’ai eu la chance d’accéder aux sélections nationales très tôt et j’ai beaucoup appris de différentes compétitions internationales avec le Mali. J’ai su qu’il y a une grande différence entre le professionnalisme et l’amateurisme. Le niveau du basketball malien a beaucoup évolué. Surtout avec le championnat à poule unique qui est une première au Mali dont je n’ai pas eu l’occasion de jouer.
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées et les bons moments que vous avez vécus ?
La principale difficulté que j’ai vécue, c’est surtout à mes débuts dans le basket. Mes parents ne voulaient pas que je pratique ce sport. Mais avec le temps, ils ont accepté. J’ai connu des problèmes de moyens financiers et aussi d’équipements sportifs adéquats. Les bons moments que j’ai vécus sont nombreuses, mais je veux citer quelques uns, par exemple, en 2005 quand j’ai été championne d’Afrique des clubs avec le Djoliba, ma participation aux jeux olympiques de Londres 2008 et, en 2015, quand j’ai remporté le trophée des jeux africains de Brazza.
Quel est votre mot de la fin ?
Je remercie ma famille, la Fédération malienne de basketball, mes collègues joueuses, votre journal, L’Officiel et tous ses lecteurs ; je n’oublie pas aussi mes fans. J’invite toutes les jeunes filles à s’investir d’avantage dans le sport, mais plus particulièrement le basketball, car pour moi c’est le seul facteur d’épanouissement.
Propos recueillis par
Amadou Kouyaté
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