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Burkina Faso-Mali : « On a payé 1 million de FCFA pour libérer Maalam Ibrahim Dicko de la prisons à Bamako »
Publié le jeudi 6 avril 2017  |  Nord-Sud Journal
Attaque
© aBamako.com par DR
Attaque djihadiste contre un détachement du Groupement des Forces anti-terroristes (GFAT) de l’armée burkinabè dans le village de Nassoumbou
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Arrêté par les militaires français en septembre 2013 dans la région de Tessalit (extrême nord du Mali) avec une vingtaine de talibés et une importante somme en euros, Maalam Ibrahim Dicko la nouvelle figure du djihadisme au Burkina Faso a été détenu pendant deux ans à Bamako par la Sécurité d’État. A l’époque, il était suspecté de vouloir rejoindre Ansar Eddine.




En 2015, des membres de son association, Al Irchad -financée en général par le Mouvement Dawa Tabligh au Burkina Faso et de sa famille s’étaient rendus à Bamako pour négocier sa libération. « Des connaissances sont venus me voir pour me demander de contribuer à la cotisation pour libérer Maalam Ibrahim Dicko. Ils avaient besoin d’un million de Francs CFA pour le remettre à des contacts à la SE [Service de renseignement Ndlr] malien afin de le libérer », nous confie un membre de la communauté peulh à Bamako. J’ai participé à cette cotisation selon mes faibles moyens, et Maalam Ibrahim Dicko a été libéré, mais je n’ai jamais cru qu’il allait devenir un djihadiste. J’ai pensé qu’on allait le faire sortir de ce cercle de djihadiste pour de bon, mais malheureusement, ce n’était pas le cas ». Fin 2015, voilà Maalam revenir dans le Soum.
Aussitôt retrouvé, aussitôt disparu
Selon un responsable de la lutte antiterroriste à Ouaga, cité par nos confrère de Jeune Afrique, celui qui multiplie les attaques dans sa province natale du Soum (Nord), près de la frontière malienne, avait été décrit comme « radicalisé et dangereux » par les renseignements intérieurs, alors sous la coupe du général Gilbert Diendéré. « Il allait et venait librement entre le Burkina et le Mali », ajoute notre source.
En 2016, il est apparu sur les écrans radars de l’Agence nationale de renseignement (ANR), les nouveaux services burkinabè, mais a réussi à s’implanter dans la forêt de Fhero, sur la frontière entre le Mali et le Burkina Faso.

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