Ibrahim Malam Dicko, un prédicateur radical de Djibo, donne du fil à retordre aux services de sécurité burkinabè et malien. Aux dernières nouvelles, il se cache juste derrière la frontière avec le Mali. Ibrahim Malam Dicko, la nouvelle figure du jihadisme local, était déjà connu des services burkinabè sous le régime de Blaise Compaoré.
Selon un responsable de la lutte antiterroriste à Ouaga, celui qui multiplie les attaques dans sa province natale du Soum (Nord), près de la frontière malienne, avait été décrit comme “radicalisé et dangereux” par les renseignements intérieurs, alors sous la coupe du général Gilbert Diendéré. “Il allait et venait librement entre le Burkina et le Mali”, ajoute notre source.
Arrêté par les militaires français en septembre 2013 dans la région de Tessalit (extrême nord du Mali) avec une vingtaine de talibés et une importante somme en euros – il était suspecté de vouloir rejoindre Ançar Eddine -, Malam a été détenu pendant deux ans à Bamako par la Sécurité d’Etat avant de repartir fin 2015 dans le Soum.
En 2016, il est apparu sur les écrans radars de l’Agence nationale de renseignement (ANR), les nouveaux services burkinabè, mais a réussi à s’implanter dans une forêt de la zone de Mondoro, en territoire malien.
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Nord : Le 17e soldat français tué au Mali
Un soldat français a été tué mercredi après-midi au Mali dans “un accrochage avec des terroristes lors d’une opération dans le Sud-est”, ont annoncé jeudi la présidence et le ministère de la Défense français. Un soldat français a été tué mercredi après-midi au Mali dans “un accrochage avec des terroristes lors d’une opération dans le sud-est de ce pays”. La mort de ce soldat porte à 17 le nombre de militaires français tués au Mali depuis l’intervention Serval en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 l’opération Barkhane (4000 hommes), étendue sur cinq pays.