Les administrateurs de l’Institut géographique du Mali étaient réunis à la faveur de la 21ème session ordinaire de leur Conseil avec à l’ordre du jour l’examen du compte rendu de la 20ème session, l’état d’exécution de ses recommandations et le rapport d’activités 2016. Parmi les points inscrits à l’ordre du jour, on notait aussi l’examen du programme d’activités et le projet de budget pour l’année 2017.
Ouvrant les travaux de cette session, le ministre en charge de l’Equipement et des Transports, Mme Traoré Seynabou Diop, a félicité la direction de l’Institut pour la mise en œuvre en 2016 de deux projets importants qui auront contribué à renforcer les capacités des ressources humaines à travers des formations effectuées en France et au Japon. Il s’agit du projet de réfection de la carte de base du Mali au 1/200 000ème et celui de cartes topographiques numériques pour la zone métropolitaine de Bamako. Pour le ministre, si des résultats encourageants ont été obtenus, le chemin reste encore long. C’est pourquoi, Mme le ministre a exhorté la direction et le personnel de l’Institut à «persévérer dans l’effort et à être plus agressifs, ambitieux et imaginatifs ».
« Vous devez prendre des initiatives et éviter l’immobilisme car, il y a incontestablement des débouchés pour les produits de l’Institut qui sont hautement commercialisables» a-t-elle ajouté. Ensuite, elle demandera aux responsables de l’Institut de réfléchir à d’autres mécanismes innovants de financement afin que la structure soit autonome financièrement et qu’elle soit au rendez-vous de la performance et du résultat. Quant au directeur général de l’Institut, M. Ando Enko Guindo, il a sollicité l’aide de l’Etat pour le fonctionnement de l’imprimante acquise à 1 milliard 500 millions de F CFA, mais « garée » pour manque de pièces dont les valeurs sont estimées à 700 millions de F CFA.