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Mali : A peine nommé, le PM Abdoulaye Idrissa Maïga déjà sous pression
Publié le lundi 10 avril 2017  |  afrique-sur7.fr
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© aBamako.com par Momo
Passation de pouvoirs entre le PM sortant Modibo Keita et le PM entrant, Abdoulaye Idrissa Maïga
Bamako, le 10 janvier 2017. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Modibo Keitaet le Premier ministre entrant, Abdoulaye Idrissa Maïga a eu lieu ce lundi à la Primature
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La tâche ne sera pas de tout repos pour le nouveau Premier ministre malien Abdoulaye Idrissa Maïga. Car plusieurs dossiers brulants, dont la crise malienne, la relance de l’économie, la fronde sociale…, attendent le nouveau collaborateur d’IBK.

Abdoulaye Idrissa Maïga, l’homme de la situation ?


Le Mali a besoin d’une nouvelle dynamique pour donner un souffle nouveau à la marche des institutions de la République. C’est conscient de cette réalité que le président Ibrahim Boubacar Kéita a procédé à la nomination, ce week-end, d’Abdoulaye Idrissa Maïga issu du RPM en qualité de Premier ministre, en remplacement de Modibo Keïta qui souhaitait se retirer de la scène politique. Ainsi, la passation des charges entre l’ancien et le nouveau chef du gouvernement aura lieu ce lundi 10 avril.

Les consultations pour la formation du nouveau gouvernement se poursuivent également. Le président IBK et son nouveau Premier ministre se seraient d’ores et déjà accordés sur les personnalités devant occuper les ministères régaliens. D’autres noms circulent quant aux autres portefeuilles. Cependant, les lignes ne semblent nullement bouger du côté de l’opposition malienne. D’aucuns annoncent n’avoir pas été contactés pour faire partie du nouveau gouvernement.

Pour Soumaïla Cissé, président de l’URD et chef de file de l’opposition, le PM Maïga est certes « reconnu comme un homme intègre ». Mais il est « assez têtu ». Puis, il ajoute perplexe : « Ca ne va certainement pas faciliter les discussions avec les syndicats. » L’ancien candidat malheureux à la présidentielle indique en outre que la nomination de l’ancien directeur de campagne d’IBK obéirait à des fins électoralistes. Parce que celui-ci pourrait se révéler comme « un Premier ministre directeur de campagne », car, nommé à la veille des élections.

Notons par ailleurs que la crise malienne prend des proportions considérables. Les attaques des groupes armés contre les FAMa, la Minusma ou Barkhane ne cessent de se multiplier. L’accord de paix d’Alger devant conduire le processus de normalisation a du mal à s’appliquer. L’économie malienne est en berne du fait de la menace terroriste entretenue par la présence des jihadistes au Nord-Mali. Voilà autant de défis que devra relever le nouveau Premier ministre.
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