Pour booster le développement et le rendement de l’Agriculture dans l’Office du Niger, le Gouvernement vient de financer plus de 4 milliards de francs CFA pour la réhabilitation du casier de Malodo, sis dans la Région de Ségou. Une initiative appréciée à sa juste valeur par les populations vivant dans la zone.
Le Conseil des Ministres du jeudi 30 mars 2017 a adopté, sur proposition du Ministre de l’Economie et des Finances, un projet de décret portant approbation du marché relatif à la réalisation des travaux de réhabilitation de 1745 hectares dépendant du «partiteur M2» dans le casier de Molodo, Zone Office du Niger. La réhabilitation du casier de Malodo permettra d’augmenter le rendement de l’Agriculture.
Le marché relatif à la réalisation des travaux de réhabilitation de 1745 hectares dépendant du «partiteur M2» dans le casier de Molodo, Zone Office du Niger est conclu entre le Gouvernement du Mali et le Groupement d’Entreprise EGK/EAD pour un montant global de 4 milliards 363 millions 485 mille 520 francs CFA (hors taxes) et un délai d’exécution de 16 mois.
En effet, les travaux consistent à construire des infrastructures d’irrigation, de drainage et de développement socio-économique, en particulier et la réalisation des travaux de terrassement et d’ouvrages de génie civil. L’exécution de ces travaux contribuera à la sécurité alimentaire à travers l’augmentation de la production et de la productivité des terres aménagées. Elle permettra surtout à l’Office du Niger de poursuivre son programme de réhabilitation des terres dans le Delta central du fleuve Niger. Le financement du marché est assuré par les Affaires mondiales du Canada. C’est dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Mali et le Canada.
Toutefois, il faut signaler que le développement de l’Agriculture, en facilitant l’accès des paysans à des terres irriguées, s’inscrit dans la Politique gouvernementale de développement agricole du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta.
Les 15% du Budget national alloué chaque année (soit plus de 250 milliards par an) pour assurer la souveraineté alimentaire, la modernisation, l’industrialisation et la compétitivité du monde rural s’inscrivent en droite ligne des engagements du Chef de l’Etat de faire du monde agricole un moteur de développement avec plus de 321 milliards d’investissement dans les aménagements hydro-agricoles.