Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Crises du nord et du front social: Selon IBK, le Mali est victime «d’un complot international»
Publié le lundi 10 avril 2017  |  Le Témoin
Ouverture
© aBamako.com par Momo
Ouverture de la Conférence d’entente nationale
Bamako, le 27 mars 2017 le président IBK préside la Conférence d’entente nationale au palais de la culture
Comment


Il faut avoir perdu tout espoir de redynamisation de sa diplomatie pour chialer à tout-va son amertume d’avoir de moins en moins d’amis. C’est pourtant ce qu’a fait le président de la République, IBK, en recevant la semaine dernière une délégation d’élus de la majorité présidentielle au sujet de l’efficacité de l’action gouvernementale sous le PM Modibo Keïta.

Tout en prenant bonne note de leur récrimination, le chef de l’Etat a fulminé dans le dos des différentes chancelleries résidant dans la capitale que son pays est victime d’un complot international. Qui sont-ils ces conjurés de pays qui conspirent depuis 2012, contre la stabilité du Mali ? IBK n’en a pipé mot alors qu’il a caressé dans le sens du poil toutes les nations sur lesquels les soupçons ont jadis pesé de tirer les ficelles de la crise malienne.

L’Algérie est le chef-de-file de la médiation internationale sur une crise en servant de base-arrière de la rébellion et de pourvoyeurs de terroristes, le Qatar, qui a très mauvaise presse comme bailleurs de djihadistes, fait partie des premiers pays à recevoir la visite du président de la République du Mali à peine élu.

Quand IBK parle de complot, on ne peut s’empêcher de penser ses allusions à l’impartialité des Nations-Unies et de la France dans le traitement de la question malienne, avec qui il a eu maille à partir lors de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation, le 15 juin 2015.

On se rappelle, en effet, ses accrochages avec le représentant de l’ONU, Ladsous, et son fameux aphorisme : «Nous ne sommes pas des gueux». Mais, que le Mali soit victime de conspiration ou maillon faible de l’impitoyables choc des intérêts géostratégiques, rien n’aurait prospéré à notre détriment si la considération des causes exogènes de notre destin avait prévalu avant de contraindre le prédécesseur d’IBK au départ à quelques encablures de la fin de son mandat. Si cela n’a pas été le cas, c’est parce que c’est ce qu’il fallait pour que lui déblayer le chemin de Koulouba.
Commentaires