Crise de la FEMAFOOT: La fédération et ses partisans n’ont-ils pas tout-faux ?

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Publié le lundi 10 avril 2017 | Le Témoin

© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.

Manifestations par-ci et par-là. Les collectifs se sont multipliés ces derniers temps dans le monde du football malien. Certains soutiennent le Comité de normalisation du football malien, tandis que d’autres maugréent contre les décisions du ministre des Sports d’avoir dissout le Comité directeur de la fédération malienne de football pour le remplacer par un organe de normalisation. Une atmosphère de malentendus qui ont provoqué la suspension du Mali par la FIFA pour ingérence politique.

Les critiques formulées contre le ministre des Sports, Housseïni Amion Guindo, peuvent également être utilisées dans le sens inverse, d’autant que le président déchu de Femafoot n’est pas exempt de tout reproche. Les faits sont têtus. Boubacar Baba Diarra a violé plusieurs fois les textes, notamment la montée en première Division de Lafia club de Bamako (LCBA), la déstabilisation des ligues de Kayes et de Ségou. Les contestataires font la pression. Ils utilisent aussi une probable disqualification de l’équipe nationale des cadets à la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans dont la phase finale est annoncée du 14 au 28 mai 2017 au Gabon. Mais notre pays ayant été éliminé dès le premier tour des CAN Gabon 2017 et U20 en Zambie 2017, rien ne prouve que les cadets feraient mieux.

A la CAN U20, la Zambie a humilié les champions d’Afrique U17 de 20015 avec un score sans appel de 6-0. Il ne sert donc a à rien de dépenser des millions pour préparer et participer à une compétition d’où on revient avec des raclées aussi humiliantes. Autrement dit, une disqualification est préférable à la disgrâce. Et force est de constater que cette crise qui perdure depuis 2015 a pourri le football malien et le disqualifie d’emblée pour des résultats sans pacification au préalable.

La réaction de l’Union nationale de footballeurs en activité, une des contestataires, est compréhensible. Mais le président Fako Zerbo n’était-il pas au Mali quand le président de la fédération, Boubacar Baba Diarra, refusait de donner les ristournes du CHAN 2016 aux joueurs à la demande du ministère des Sports? Avec une médaille d’argent, le Mali a reçu de la CAF (400.000 dollars, environ 240 millions de francs CFA).

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