Tout le monde le dit, en raison de la situation quasiment intenable du pays, caractérisée par de fortes tensions sociales (santé, éducation, cherté de la vie, panier de la ménagère vide, coupure intempestive d’eau et d’électricité en cette période de forte chaleur…) à cela s’ajoute le pourrissement de la situation sécuritaire, un changement de l’équipe gouvernementale s’impose. Mais, à regarder de près, à l’analyse est-ce que le Mali a un problème de Premier ministre. Pour beaucoup d’observateur, c’est non !
Le parti au pouvoir a tendance à devenir un passe-droit. S’il arrivait que le président de la République choisisse un Premier ministre issu du RPM, il devrait s’assurer que celui ou celle en qui il aura placé sa confiance, ne sera juste là que pour coordonner le clientélisme, la magouille et la corruption au sommet de l’Etat. Loin de dire que le RPM manque d’hommes intègres et dévoués à la patrie, mais leur donne-t-on toujours la chance d’être là où ils doivent être?
On a trop entendu ça, changement de gouvernement etc… Ce sont les résultats dont les populations ont besoin avec à la clé une bonne gouvernance. Les maliens ont besoin d’hommes et de femmes capables de punir sévèrement les voleurs et ceux qui abusent des biens publics. Ils souhaitent une meilleure amélioration de leurs conditions de vie. Ils veulent le retour de la vraie sécurité sur toute l’étendue du territoire national, la paix et le développement.
L’exemple ou les exemples doivent commencer par les dirigeants du président de la République au dernier commis. Car les plus hauts responsables sont plus criminels que les petits vagabonds et voleurs dans les rues de nos principales villes.
On se fatigue, un changement de PM ou de gouvernement ne changera rien aux difficultés actuelles de notre pays. Seul un changement de mentalité et de comportement est nécessaire. Les valeurs telles que l’amour de la patrie, le respect du bien public, le respect des principes de la bonne gestion des affaires sont indispensables.
C’est de mal en pire depuis Alpha Oumar Konaré, à Ibrahim Boubacar Keïta aujourd’hui en passant par Amadou Toumani Touré et ça ira de pire en pire avec ces mêmes racailles de requins, crocodiles, caméléons, que nous avons aujourd’hui et toujours eu tant du côté du pouvoir que de l’opposition.
Le Mali est pourri aujourd’hui et à tous les niveaux (Etat, gouvernement, armée, douane, gendarmerie, police, administrations, écoles, hôpitaux, entreprises privées, villes, villages etc…). Ce n’est pas un constat mais un fait ! C’est la pure vérité.