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Au fil de la presse : Dans les Echos du 04 avril 2017, le confrère écrit
Publié le mardi 11 avril 2017  |  Le 26 Mars
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‘’Le front social est en ébullition depuis plusieurs semaines. A la grève illimitée des médecins, vient s’ajouter celle des enseignants du supérieur. Depuis ce matin 4 avril, le Synesup, après l’échec des négociations le 30 mars avec la d’délégation du ministère de l’Enseignement Supérieur a décidé de se faire entendre par la manière la plus forte : la grève illimitée.’’
Grève illimitée ? Voilà qui ne fait plus, ni chaud d, ni froid aux Maliens !
Dans le Témoin du 04 avril 2017, le confrère écrit :
‘’Après un tonitruant plaidoyer de son loyal éclaireur et bras séculier, en la personne de Mohamed Kimbiri, lequel a réclamé une prise en compte de la religion, Mahmoud Dicko est personnellement monté au créneau pour défendre cette position en martelant pour la circonstance qu’aucune paix n’est envisageable au Mali sans considération de la dimension spirituelle de la crise.’’
Il nous fatigue ce Mohamoud Dicko avec ses histoires de religion. Il est peut être un marabout, mais Mohamoud Dicko n’est pas plus croyant que nous autre. Alors… Silence !
Toujours, dans le Témoin du 04 avril 2017, le confrère écrit :
‘’Sans daigner les dénoncer, le président du HCIM a déploré le fait que cette dimension religieuse a été occultée depuis les pour parlers d’Alger alors qu’elle est une réalité qui mérite d’être clairement posée pour autant qu’elle n’est pas seulement religieuse mais sociétale avec des phénomènes tout aussi désastreux comme celui de réfugiés, etc. Histoire peu être de déblayer le terrain pour une éventuelle négociation avec Iyad Ag Ghali et Amadou Kouffa auprès de qui M Dicko fait figure d’interlocuteur privilégie. ‘’
Mahamoud Dicko ne cherche rien d’autre que la bouffe facile. Un point, un trait !
Dans le procès-verbal du 04 avril 2017, le confrère écrit :
‘’Après avoir, depuis trois ans, fait la pluie et le beau temps aux côtés du chef de l’Etat, le parti de l’Abeille décide de s’émanciper et de présenter en 2018 son propre candidat. Quelle sera la réaction du locataire de Koulouba ?’’
Vous n’avez qu’à aller le lui demander !
Toujours dans le procès-verbal du 04 avril 2017, Maître Cheick Oumar Konaré écrit :
‘’Le football malien se trouve en crise. La mésentente entre le bureau de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT) et ses opposants a dégénéré en un conflit qu’aucune médiation n’a pu résoudre : ni celle des notables, ni celle du ministre Housseini Guindo, ni même celle du président IBK. Divers responsables ont été exclus de la FEMAFOOT ou suspendus pour ce qui ressemble à une éternité : 5, 10, voire 15 ans. La crise a fini par déteindre sur les résultats des équipes sportives qui ne battaient plus un chat. Du coup, le ministre a dissous le Comité directeur de la FEMAFOOT.’’
Il n’y a rien de nouveau dans ce que vous écrivez.
A défaut d’avoir des clients à défendre devant les tribunaux, on perd le nord ?
Dans le Prétoire du 04 avril 2017, le confrère écrit :
‘’Profitant de l’escalade de la demande sociale en cours, SOUMAÎLA Ciss2 a indiqué : « tous les secteurs socioprofessionnels ont soit déposé des préavis de grève, soit observé des périodes de grève plus ou moins longues, paralysant du coup le fonctionnement normal de notre administration et de notre économie. Comment aimer son pays et se taire devant une telle situation de léthargie, devant tant d’inerties. ?’’
No comment !
Toujours dans le Prétoire du 04 avril 2017, Paul N’Guessau écrit :
‘’Ils se sont déjà parlé ou croisés, ils sont collègues, amis ou « frères ». Ils sont jeunes, pleins d’ego et d’ambitions. Leur heure n’est pas encore venue, leur répète-t-on dans les états-majors des grands partis politiques, mais eux piaffent d’impatience et rêvent de mettre leurs aînés à la retraite. Tous appartiennent à cette même génération pleine d’ambitions et d’ego, pleine de frustrations aussi, tant les partis politiques maliens, vieillissants, peinent à leur faire une vraie place. On leur rétorque qu’ils sont encore jeunes, mais eux rêvent du chamboulement politique que ne manquera pas d’occasionner la présidentielle de 2018, qui devrait se dérouler avec ou sans certains barons politiques du pays.’’
Ils ont raison les jeunes, car, comme le disait l’autre, ‘’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années’’.
Boubacar Sankaré
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