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Foncier agricole : Les députés adoptent la loi
Publié le mardi 11 avril 2017  |  Le 26 Mars
séssion
© aBamako.com par A.S
séssion à l`AN
Bamako, le 25 février 2016 une loi a ete vote sur le Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme
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Les députés maliens viennent d’adopter en session extraordinaire le projet de loi sur le foncier agricole porté par le ministre de l’Agriculture, Kassoum Denon (photo). Un vote qui ouvre la voie à une accélération de la sécurisation foncière rurale au Mali.
« Le projet de loi sur le foncier agricole favorise la mise en place d’une réglementation dans ce secteur qui conditionne de manière importante le développement socio-économique du pays. Ce projet de loi place la question foncière parmi les principales préoccupations de la politique agricole du pays et permettra de gérer la question foncière agricole à travers une démarche volontariste concertée et consensuelle pour relever le défi de la gestion foncière au Mali », a déclaré le député Drissa Tangara, président de la Commission du Développement rural et de l’Environnement de l’Assemblée nationale.

« Ce projet de loi viendra compléter le dispositif juridique lié à la gestion du foncier agricole dans notre pays. Et il s’agit de trouver les moyens de sécuriser les terres des paysans, de les différencier des domaines de l’Etat et d’éviter les litiges fonciers en milieu rural en privilégiant aussi l’aspect genre dans les prises de décision. Le Mali dispose de 2.200.000 hectares de terre aménageables et irrigables et seulement 400.000 hectares sont aménagés. L’adoption de ce projet de loi permettra d’accélérer le processus d’aménagement. Mieux, ce projet de loi sera un facteur qui incite les investisseurs à investir davantage au Mali puisqu’il leur apporte la garantie nécessaire. En plus, il mettra fin aux conflits entre les communautés et permettra d’instaurer le dialogue social », a pour sa part souligné le ministre Denon.


Riziculture au Mali
Une production record de 3 millions de tonnes pour la saison 2017/2018
Selon les dernières prévisions du ministère malien de l’agriculture, rapportées par Reuters, la production de riz de la saison 2017-2018 devrait atteindre 3 millions de tonnes, soit 8 % de plus que le volume de la campagne précédente (2,78 millions de tonnes).
Selon Namory Diabate, responsable du service des statistiques dudit ministère, cette amélioration des perspectives de production tient d’une part, à la hausse des superficies rizicoles. Celles-ci devraient s’établir à plus de 947 848 hectares.
D’autre part, explique-t-il, cette embellie est le résultat de l’engagement de l’exécutif malien en faveur de la filière. Il s’agit notamment des efforts entrepris dans l’amélioration de l’irrigation, notamment à travers la distribution des pompes à eau motorisées et dans la fourniture de nouvelles variétés de riz aux agriculteurs.
Second producteur de riz d’Afrique de l’Ouest derrière le Nigéria, le Mali a dégagé un excédent de 535 448 tonnes de la graminée durant la campagne 2016-2017, d’après les statistiques du ministère malien de l’agriculture.
Pour rappel, la saison rizicole malienne comporte une phase de production qui s’échelonne de mai à octobre et une phase de commercialisation allant d’octobre à mars.

Koulouba
IBK reçoit le chef de l’opposition
Le chef de file de l’opposition malienne, Soumaila Cissé a été reçu en audience le 3 avril 2017 par le président de la République Ibrahima Boubacar Keita.
Pour la circonstance, il était accompagné par le Dr. Beffon Cissé, membre du Bureau exécutif national de l’URD.
Etaient également présents à l’entretien, le ministre Secrétaire général de la présidence de la République du Mali, le ministre directeur de Cabinet du Chef de l’Etat.
La situation sanitaire au Mali étant aujourd’hui particulièrement préoccupante, l’honorable Soumaïla Cissé a demandé au président de la République, de bien vouloir s’impliquer personnellement pour soulager les souffrances des populations meurtries par le manque de soins depuis plus de 3 semaines.
Soumaila Cissé espère que les démarches « porteront des fruits et contribueront à trouver une issue heureuse à cette crise du secteur de la santé qui n’a que trop duré ».
Une délégation de l’opposition avait aussi rendu visite aux malades dans les principaux hôpitaux de Bamako.
A notre que, l’opposition a demandé pour des raisons humanitaires, la suspension de la grève pour 3 mois en tenant compte de la période de grande chaleur et du mois de ramadan.


ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Le Synesup en grève illimitée
Après deux grèves d’avertissement, le Syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Synesup) observe depuis mardi dernier une grève illimitée jusqu’à la satisfaction de ses revendications. Une autre patate chaude dans la main du président de la République.

A la grève illimitée des médecins, vient s’ajouter celle des enseignants du supérieur. Depuis ce 4 avril, le Synesup après l’échec des négociations le 30 mars avec la délégation du ministère de l’Enseignement Supérieur a décidé de se faire entendre par la manière la plus forte : la grève illimitée. Pourquoi une grève illimitée ? Selon Abdou Mallé, secrétaire général du Synesup, 7 points de revendications constituent la pomme de discorde avec le gouvernement. « Sur bien d’aspects, il y a beaucoup de reculs », a déploré M. Mallé.
Le premier point des revendications concerne la signature du rapport de la Commission tripartite déposé le 31 janvier 2017 et l’application immédiate de la grille plafond 3 000 et plancher 1368 au personnel enseignant de l’enseignement supérieur et aux chercheurs. Le second porte sur l’intégration immédiate dans la fonction publique des travailleurs contractuels payés sur les budgets autonomes des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
L’adoption immédiate du nouveau statut « enseignant-chercheur » avec les 4 fonctions (Assistant/Attachés de recherche, Maitre-assistant/Chargés de recherche, Maître de conférence/Maître de recherche, Professeur/directeur de recherche), les charges horaires actuelles en semestre et la transposition des assistants/Attachés de recherche docteurs dans le corps des maîtres Assistants/Chargés de recherche est le point 3 des doléances.
Le Snesup exige à son point 4, la nomination immédiate des agents fonctionnaires de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique omis de la hiérarchisation du 16 juin 2015 et la capitalisation des publications des chercheurs de l’IER recrutés en 2008 pour leur transposition.
Aussi, le rétablissement immédiat et effectif du fonds « Etudes et recherche » conformément au protocole d’accord du 13 mai 2016, le payement immédiat des arriérés d’heures supplémentaires de 2013-2014 et 2014-2015 aux enseignants de l’IUG et l’éradication totale de la violence dans l’espace universitaire sont les exigences du Comité exécutif national du Synesup.
Le secrétaire général du Snesup lance un appel au gouvernement à faire preuve de responsabilité et de respect des engagements.
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