Dans le cercle de Yélimané, le banditisme et les vols de bétail sont devenus courants. C'est pour cela que les jeunes du cercle veulent s'organiser pour assurer leur sécurité. C'est ainsi qu'un voleur de bétail a été arrêté et ligoté par les jeunes. Dans ce cercle, il ne se passe plus un jour sans qu'un pauvre citoyen ne se fasse dépouiller par des bandits venant souvent de très loin.
Les autocars sont devenus les nouvelles cibles, car on y trouve des expatriés qui les empruntent pour regagner leur village. Imaginez après tant de labeur qu'on vous arrête en pleine brousse, pour vous prendre tous vos biens jusqu'aux habits de tous les jours. Pendant ce temps, le préfet et le gouverneur continuent à vaquer à leurs occupations comme de rien n'était. Certains habitants craignent que les populations s'organisent autrement pour se défendre et défendre leurs biens.
Le jeudi 06/04/2017, un ressortissant du village (Biyagui Diarra de Vitry concorde), qui a quitté la France le lundi passé, se faisait dépouiller de tous ses biens et celui de tous les frères et sœurs qui ont eu à lui confier quelques billets pour leurs vieilles mères et pères. L'attaque a eu lieu entre Kayes et Gouméra. Il y avait des gens de tous les quatre cantons. Diafounou, Guidimé, Tringa, Kaniaga. La question qui se murmure est la suivante : en l'absence de l'Etat, les populations de Yélimané doivent-elles s'armer et former des groupes d'auto-défense de type Gandakoye ?