Les responsables de la Fédération nationale des associations de santé communautaire étaient hier mardi 11 avril 2017 face à la presse. L’objectif était d’informer les hommes de médias de leurs positions sur la grève illimitée des agents de la santé.
Selon le président de la fédération, cette grève ne concerne pas les personnels recrutés sur fonds propre des ASACO et des Mutuelles de santé.
En effet depuis un mois, les groupements des syndicats : syndicat national de la santé, de l’action social et de la promotion de la famille (SNS-AS-PF) et la fédération des syndicats de la santé et de l’action sociale du Mali (FESYSAM), ont décidé, de la base au sommet, d’aller en grève illimitée, paralysant ainsi le fonctionnement normal des Centres de santé, les plus à proximité des populations. Selon les responsables de cette organisation, le préavis de grève ne les a pas été adressé mais la grève dans son application a concerné le personnel des CSCOM et plus particulièrement ceux qui sont liés par un contrat avec les ASACO et les Mutuelles de santé.
N’ayant pas reçu de préavis de grève en ce qui concerne le personnel sur fonds ASACO et eu égard aux dispositions légales, se disent en droit de ne pas reconnaître cette grève en tout cas pour les agents sous contrat avec les ASACO. Le président de la fédération nationale des associations de santé communautaire du Mali, Yaya Zan Konaré, présente en son nom et en celui des associations de santé communautaire et de mutuelles de santé, ses excuses aux usagers des centres de santé communautaire et des centres de santé de mutuelle, pour les désagréments occasionnés par cette grève. Par conséquent les ASACO et les Mutuelles de santé sont invités à reprendre immédiatement les services effectifs dans leurs CSCOM et centres de santé de mutuelle, pour servir les populations, conformément à l’esprit de la santé communautaire. Le président de la fédération nationale des associations de santé communautaire invite les populations à fréquenter leurs CSCOM et centres de santé de mutuelle pour bénéficier des soins de santé de qualité. Il faut rappeler que notre pays compte 1363 centres de santé communautaire dont 1241 fonctionnaires.