L’Ajsm a joué son rôle en mettant dans de bonnes conditions ses militants lors de la 29e Can Afrique du Sud 2013.
L’Association des journalistes sportifs du Mali a tenu, mercredi, le 6 mars 2013, à son siège sise à Hamdallaye Aci 2000, sa traditionnelle assemblée de restitution. Cétait pour faire le point sur la participation des ses représentant à la fête du football africain.
A l’ouverture des débats, Oumar Baba Traoré, président de l’Ajsm a campé le décor après avoir souhaité la bienvenue à ses militants. Cette assemblée de restitution découle de la volonté du bureau exécutif de l’Ajsm de tenir sa promesse quant à la transparence dans la gestion des affaires.
S’agissant de la délivrance des visas à ces militants le président Oumar Baba Traoré a démarché l’ambassadeur d’Afrique du Sud résident au Mali. Ainsi, 13 journalistes, dont lui-même, ont représenté la presse sportive malienne à la Can 2013. Compte tenu des difficultés que traverse le pays, a-t-il expliqué, il n’y a eu que quatre billets pour l’Ajsm. Deux billets avec prise en charge ont été attribués par la commission ad-hoc. Le reste a été offert par Azur Voyage de Boukary Sidibé dit Kolon. A l’issue d’un tirage au sort, les 4 places ont été adjugées au Stadium, Fanion, Radio Liberté et au photographe du journal Match.
Dans un autre registre, a-t-il poursuvi, «3 000 000 Fcfa ont été offerts par Orange Mali et 500 ooo Fcfa par Djibril Traoré journaliste. Ce dernier a également alloué à la délégation une somme de 500 000 Fcfa. Chaque journaliste présent a bénéficié d’une somme de 180 000 Fcfa. Le reste des contributions serviront à boucler les travaux du cyber café sport de l’Ajsm», a-t-il conclu.
Une série des questions-réponses a mis fin à l’assemblée.
Le Mali pouvait-il gagner la Can 2013 ?
Le Doyen Salif Gaoussou Diarra, ancien journaliste, était l’invité de l’Ajsm pour une causerie débat organisé samedi dans la salle de conférence de la Femafoot sise à Hamdallaye Aci 2000. Thème : «A l’école des doyens».
Dès l’entame, le conférencier affirme mordicus qu’il n’y a pas de photo entre les Aigles à Yaoundé 1972 et ceux en Afrique du Sud 2013. Face à de nombreux confrères, Salif Gaoussou Diarra revient sur son parcours journalistique. A ce propos, il rappelle que «le journaliste effectue une mission sans tendance. Il doit éviter les appâts à longueur de journée. Il doit en outre venir en aide aux équipes ou aux joueurs en difficultés afin qu’ils remontent les obstacles du moment».
Parlant de la Can Yaoundé 1972 sur laquelle la jeune génération est curieuse d’en savoir davantage, dont la finale opposait le Mali au Zaire (2-3), il signale que la blessure de Salif Kéïta dit Domingo a été décisif dans la défaite des Aigles. Car, se souvient-il, «Salif, qui revenu sur blessure, devait jouer en joker
Ses moyens physiques étant déficitaire, devait-il être titulaire ou remplaçant ? La tendance à faire évoluer le meneur a été privilégiée, niant que c’était l’homme à abattre d’entrée de jeu. C’est arrivé. Ainsi, les Aigles perdirent leur première finale de Coupe d’Afrique des nation à Yaoundé en 1972».
S’agissant des Aigles de 2013, ils sont différents de ceux de 1972. Pourquoi ? «Il n’est même pas possible de faire une comparaison entre les Aigles de 1972 et 2013. Hier, sans primes, les joueurs avaient le sens du patriotisme, et beaucoup de fierté. Aujourd’hui, même l’argent ne suffit pas aux joueurs pour faire autant ou mieux que leurs aînés. En dépit des moyens déployés, ils ne mouillent pas le maillot. Si on avait donné les moyens aux aînés, le Mali aurait pu gagner plusieurs trophées».
Pour finir, le doyen Salif Gaoussou Diarra apprécie le travail de ses confrères. Il leur lance un appel pour la préservation du bien-être du football Malien.
Finale de la coupe BDM
Le Cob remporte le trophée avec la manière
Le Cob a remporté le trophée de la coupe Bdm Sa, en battant le Djoliba Ac sur le score de 2 buts à zéro. La finale s’est disputée samedi, le 9 mars dernier au Stade omnisport Modibo Keita de Bamako, en présence de Mamadou Kondo, secrétaire général de la Bdm et Seydou Sow de la Ligue de football du district de Bamako.
Dès l’entame de la partie, le Cob, sans forcer le jeu, a ouvert le score à la 17e minute par Mahamadou Kebé. Il a profité d’un ballon mal repoussé par la défense adverse pour placer son tir du bon côté.
Le Djoliba Ac, mal organisé, ne s’est procuré qu’une seule occasion en première période. Il s’agit du shoot du jeune de Mamadou Sidibé qui passa à quelques centimètres du montant du gardien Adama Kéïta du Cob. C’était à la 11e minute).
A la 22e minute, le Cob avec son jeu fluide double la mise. Avec facilité, Moriba Diop est allé seul mettre dans le vent Cheick Abdou Cadry Sy, portier du Djolib Ac.
La mi-temps s’est soldée par le score de deux buts à zéro en faveur du Cob.
De retour des vestiaires, les deux entraîneurs procédèrent à de nombreux changements. En dépit des ces remplacements, le score restera inchangé.