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Le Mali, premier pays à ratifier le Protocole de Kigali
Publié le mardi 18 avril 2017  |  Infosept
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© L’Indicateur Renouveau par DR
De la gauche vers la droite : La présidente du Mouvement Musow Benkan, la présidente de la Cafo et la représentante du ministère de la Femme
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Le Mali a été le premier Etat à ratifier le Protocole de Kigali. La ratification a été reçue le 31 mars 2017. D’autres pays devraient ratifier cet amendement au cours des prochains mois. Ainsi, le Protocole de Montréal adopté il y a trois décennies, marque un jalon avec la première ratification par le Mali de l’amendement de Kigali. La réduction des hydrofluorocarbures dans le cadre de cet Amendement devrait éviter un réchauffement de 0,5 degré Celsius d’ici la fin du siècle, tout en continuant à protéger la couche d’ozone.

Les pays qui ratifient l’Amendement adopté en octobre 2016 dans la capitale rwandaise s’engagent à réduire de plus de 80% la production et la consommation de puissants gaz hydro-fluorés à effet de serre au cours des 30 prochaines années. L’amendement de Kigali entrera en vigueur le 1er janvier 2019, à condition qu’il soit ratifié par au moins 20 parties au Protocole de Montréal. Pour mémoire, en vertu du Protocole, les nations du monde ont progressivement éliminé près de 99% de près de 100 substances appauvrissant la couche d’ozone et ont empêché des impacts négatifs sur l’agriculture, les animaux, les forêts, la vie marine, les écosystèmes naturels et les matériaux. De plus, jusqu’à 20 millions de cas de cancer de la peau peuvent être empêchés chaque année.

Il faut retenir que les hydrofluorocarbures (HFC) sont des supers polluants, fabriqués industriellement, que l'on trouve dans les réfrigérateurs et les climatiseurs. Ils ne sont pas présents en grande quantité dans l’atmosphère et ont une courte durée de vie d’une quinzaine d’années ou moins, mais ont un potentiel de réchauffement plusieurs milliers de fois supérieur au dioxyde de carbone (CO2).

Le comble est que ces gaz ont été massivement utilisés à partir des années 1990, pour remplacer les chlorofluorocarbures (CFC), responsables d’une partie de la destruction de la couche d’ozone et interdit par le protocole de Montréal en 1987. Les HFC sont de plus en plus utilisés, particulièrement dans les pays en développement qui souffrent les premiers du changement climatique. Ce sont les gaz à effet de serre avec la plus forte croissance annuelle, soit, en moyenne, de 10% à 15% par an, dans le monde.
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