Dans le but de concrétiser la redevabilité des dirigeants vis-à-vis de la population dans la région de Mopti, le comité du contrôle citoyen de l’action publique a interpellé ce jeudi 16 mars 2017 le Président du Conseil régional de Mopti, Maki Cissé. Cet espace d’interpellation intervient dans le cadre de la mise en ouvre du plan d’action sur l’analyse budgétaire et l’efficacité des infrastructures. S’inscrivant dans le cadre du programme « Partenariats pour l’exercice d’une Gouvernance Appropriée (PEGA 2015-218), son objectif est de contribuer à l’amélioration de l’efficacité et l’efficience des politiques de développement au niveau régional. Le partenariat est mis en œuvre en collaboration avec à la coopération Suisse et OXFAM. Au sorti de l’audience, M. Cissé n’a pas été convainquant et a toujours essayé de fuir les débats en se cachant derrière certains principes de propreté qui ne l’appartient sûrement pas.
Cette rencontre a regroupé environ une quarantaine de participants venant des Cercles de Bandiagara, Bankass, Djenné et Mopti. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme de Partenariat pour l’exercice d’une gouvernance appropriée (PEGA), initiée par la coopération suisse au Mali et exécuté par un consortium d’ONG constitué d’Oxfam, du Réseau réussir la décentralisation au Mali, d’ORFED, de CRI 2002, de CAD-Mali/GSB et de One World UK. Selon les constats de l’étude budgétaire, les infrastructures de développement font état d’insuffisances dans la région de Mopti, et la gestion de celles qui existent connait des insuffisances. Pour Ahmed Sékou Diallo, Coordinateur AFAD/RLD et partenaire technique du CCAP et du Conseil Régional, de grands efforts ont été fait, mais beaucoup reste encore à faire pour un développement satisfaisant. Il précise même que les demandes des populations sont énormes par rapport aux offres de l’Etat et des partenaires. Il rappelle aussi que la société civile doit être garante d’une gouvernance appropriée et que cela passe par des moyens et des mécanismes de formation. En ce sens, 5 médias ont suivi une formation intense sur leur rôle de veille citoyenne. A travers cet espace d’interpellation, il appelle à une synergie d’action pour un développement harmonieux dans tous les secteurs et la satisfaction des demandes faites par les populations aux autorités et aux partenaires d’investir davantage dans la région pour l’accès au plus grand nombre d’habitants de la population au développement local, au sorti.
Recommandations faites par les participants, de son côté, le CCAP demande aux autorités une gestion transparente des ressources pour un meilleur développement. Ibrahim Hammadoun Maïga, cette interpellation était une manière de pousser le Conseil régional rendre compte de ce qu’il fait des ressources aux citoyens et étaler son plan de travail. Aussi une manière de crédibiliser ce que font les élus. La société civile demande aux autorités de renouveler les recouvrements, compte tenu du faible taux à certains niveaux. Le bien public étant au bénéfice de la population, le citoyen est appelé à interpeller les autorités en cas de remarque de défaillance dans la gestion des infrastructures. Il est demandé aux autorités de créer une synergie d’action.
Nadège Douyon