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Falou, cercle de Nara : des bandits armés dévalisent C.A.E.C Jiguisèmè
Publié le mercredi 19 avril 2017  |  Le Reporter
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© AP par DR
Le MNLA sur ses positions du nord.
11 avril 2012.Tombouctou,Mali.Une incursion sur les terres du Mouvement National pour la Libération de l` Azawad
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La Caisse d’épargne C.A.E.C Jiguisèmè de Falou, chef-lieu de la commune du même nom, a été attaquée par des bandits armés dans la nuit de samedi 15 à dimanche 16 avril 2017. Le gardien de cette Caisse d’épargne a été évacué sur Bamako après avoir reçu une balle dans la cuisse. Le coffre-fort a été vidé de son contenu par les assaillants.
Pendant plus de 3 heures de temps, c’est-à-dire de 1h à 4 h du matin, des bandits armés, au nombre de six, ont semé la terreur dans le village de Falou, dans le cercle de Nara. Selon le 2ème adjoint au maire de Falou, Biramou Kéita, que nous avons pu joindre par téléphone, quand les bandits armés sont entrés dans le village, ils se sont attaqués à C.A.E.C Jiguisèmè, avant de repartir avec une importante somme d’argent.
Suivant le témoignage du gardien, Amala Kéita, l’un des hommes armés a escaladé le mur et tiré sur lui avant d’ouvrir la porte aux autres. Ils ont ensuite défoncé le portail avec leurs armes. Ils ont usé de leurs armes pour faire sauter le coffre-fort. Le crépitement des armes a vraiment terrorisé les villageois dont beaucoup avaient cru à une incursion de rebelles ou de djihadistes, raconte Fousseyni Doucouré, habitant de Falou.
D’après le maire adjoint, Birama Kéita, la panique était si grande que presqu’aucun responsable n’était joignable sur son portable. «J’ai appelé (par téléphone) le maire, le sous-préfet, le secrétaire général de la maire également, tous étaient injoignables. Parce que nous avons l’habitude de voir que quand ces hommes rentrent dans une ville, ils s’attaquent à toute représentation de l’Etat», explique le 2ème adjoint au maire qui accompagnait le blessé de l’attaque à Bamako. Le poste de gendarmerie le plus proche et le premier à être informé est celui de Mourdian, à 70 kilomètres de Falou. Ils n’ont pu se rendre à Falou au moment de l’attaque.
«Notre commune est vaste, nous avons besoin d’une présence militaire. Vu que l’accès est difficile, il faut impérativement des forces de sécurité pour faire face aux éventuelles attaques», souhaite Daouda Magassa, natif de Falou, conseiller au cercle de Nara.
Gabriel TIENOU

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