Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Grève illimitée dans le secteur de la santé: La Fenascom appelle ses adhérents à reprendre le travail
Publié le mercredi 19 avril 2017  |  Le Reporter
La
© aBamako.com par FS
La population de Daoudabougou a nettoyé la cour de l`école et le CSCOM.
Le CDQ, la CNJ, la CAFO, la Cheferie et les GIE ont organisé une journée citoyenne le Dimanche 19 Février 2017.
Comment


La Fédération nationale des associations de santé communautaire du Mali (Fenascom) a organisé une conférence de presse, le 11 avril, à son siège sis à Torokorobougou. Objectif : informer la population malienne de la position de la Fenascom sur la grève illimitée des agents de santé. C’était en présence de plusieurs membres de l’association.

Dès l’entame de la conférence, le président de la Fenascom, Yaya Zan Konaré, dira que «la grève illimitée des agents de santé est intervenue sans concertation entre toutes les parties prenantes. Le préavis de grève n’a pas été adressé à la Fenascom, mais la grève dans son application a concerné le personnel de Cscom et plus particulièrement ceux qui sont liés par un contrat avec les Asaco et les mutuelles de Santé». Pour lui, c’est difficile de comprendre aujourd’hui que la Fenascom soit exclue des négociations autour d’un préavis de grève dont les personnels recrutés et payés par les Asaco et la mutuelle de santé sont concernés.

«Selon la loi n°02-049 du 22 juillet 2002, portant loi d’orientation sur la santé, les établissements de santé privés, créés par les associations de santé communautaire (Asaco), sont dénommés centres de santé communautaire (Cscom). Le décret n°05-299/P-RM du 28 juin 2005, révisé en partie par celui de 2013-711, dit que seules les Asaco peuvent créer et faire fonctionner des Cscom. Cela montre à suffisance que notre personnel n’est pas concerné par cette grève illimitée», a-t-il précisé.

Et d’ajouter que «le personnel recruté sur fonds Asaco et eu égard aux dispositions légales de la loi d’orientation sur la santé est en droit de ne pas reconnaître cette grève illimitée. Les agents sous contrat avec les Asaco et les mutuelles de santé ne doivent pas prendre part à la présente grève illimitée. Je demande aux présidents des Asaco et les centres de santé et de mutuelle de santé de rester vigilants et de respecter les mesures suivantes : organiser une assemblée générale d’information des populations sur la grève et ses conséquences ; rencontrer immédiatement le personnel recruté sur fonds Asaco leur signifiant l’illégalité de leur grève et leur demander de reprendre les services sans délai sous peine de sanction ; recruter un médecin DTC pour reprendre immédiatement les services de soins de qualité au Cscom et au centre de santé de mutuelle de santé ; procéder au recrutement de tous vos agents sur fonds propres en les liant avec vous par un contrat de travail en bonne et due forme en remplacement des agents affectés par l’administration…».

Selon Issa Traoré, président de l’association de santé communautaire de Banconi (Asacoba), la responsabilité de l’Etat se limite seulement au niveau du centre communautaire de référence (Ccref), mais les Cscom ne sont pas connus. «Asacoba est l’une des Abacos la plus fréquentée de Bamako, et j’ai trente-six (36) employés. Et chaque mois, je paie trente employés sur fonds propres et les six sont au compte de l’Etat», a-t-il déclaré.

Suivant les propos de M. Traoré, «la Fenascom assure les populations de la totale mobilisation de ses membres et de ses démembrements pour la reprise des services effectifs par les agents recrutés sur fonds propres des Asaco et des mutuelles de santé, afin de minimiser les désagréments causés aux populations», a-t-il conclu.
Rappelons que depuis le 9 mars 2017, le syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille (Sns-as-pf) et la fédération des syndicats de la santé et de l’action sociale du Mali (Fesysam), ont décidé, de la base au sommet, d’aller en grève illimitée, paralysant ainsi le fonctionnement normal des centres de santé communautaires.
Assétou Y. SAMAKE et Ousmane DIAKITE/Stagiaires

15ème journée annuelle de l’Association des Juristes de Banques et Etablissements Financiers (AJBEF)
Veiller à la légalité des actions et des décisions de la banque
L’association des juristes de banques et établissements financiers (AJBEF) a tenu, du 11 au 13 avril à l’Hôtel Al-Farouk, sa 15ème journée annuelle. Pendant 3 jours, les professionnels du droit bancaire ont échangé sur les enjeux de la fonction du juriste de banque en Afrique.

Cette 15ème journée annuelle de l’AJBEF a vu la participation d’une centaine de juristes de banques de l’Afrique de l’Ouest et du centre. La cérémonie de clôture était présidée par Me Mamadou Ismaël Konaté, ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

Le thème de cette 15ème journée annuelle était «l’ingénierie juridique, un outil de performance au service des banques et établissement financiers». Pendant trois jours, les échanges ont porté sur les sous-thèmes comme «quel management juridique au service de la banque»; «le commerçant, l’industriel, l’artisan : les exigences et obligations comptables» ; «le transfert d’argent et de valeurs : quelles exigences juridiques et fiscales ?»; «la problématique de la mise en œuvre de transfert fiduciaire de somme d’argent par les banques», etc.

Pour le jeune président de l’association des juristes de banques et établissements financiers du Mali, Abdoulaye Amara Touré, c’est la 15ème fois que l’AJBEF a tenu cette rencontre dans différents pays d’Afrique pour parler des problèmes d’actualité, imaginer et trouver des solutions pour mieux sécuriser les banques et les clients. Pour ce faire, des antennes sont créées dans chaque pays pour relayer les bonnes et mauvaises informations afin d’éviter la répétition de cas de malencontreuses situations. «Nous n’avons pas certes les mêmes législations. Mais dans l’espace UEMOA, nous voulons qu’il y soit des textes règlementaires pour régir la fonction du juriste de banque», a-t-il rappelé.

Selon le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Konaté, il faut règlementer cette profession sur une base et suivant un choix. Sur ces bases, les professionnels doivent être capables désormais d’appréhender la question bancaire du point de vue du droit, a-t-il rappelé.

En effet, en tant que professionnel du droit et employé de la banque, le juriste de banque a pour mission de veiller à la légalité des actions et décisions de la banque. Le rôle du juriste de banque est de défendre les intérêts de la banque, dire au directeur de la banque les risques qu’il court en entreprenant de telles décisions.

Rappelons que la prochaine rencontre se tiendra à Bujumbura au Burundi, c’est-à-dire, la 16ème journée annuelle de l'association des juristes de banques et établissements financiers.
Gabriel TIENOU
Commentaires

Titrologie



Le Reporter N° 87 du

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment