Tandis que certains le font pour l’amour de la patrie, d’autres le font pour se faire un nom, et pendant ce temps d’autres veulent régler leurs comptes avec le gouvernement. Ils ne nourrissent pas les mêmes ambitions dans les nombreuses manifestions qui sont nées au sein de la société civile pour, semble-t-il, dénoncer la série de grèves !
Tout est parti du mouvement ‘‘Trop c’est trop’’. Eux, malgré les intimidations des autorités, ils tiennent à leur ambition et leur principale cible est la suspension de la grève illimitée des médecins en cours depuis le 9 mars dernier.
Ils se disent neutres et n’agissement au profit d’aucune partie. Ni le gouvernement ni les grévistes ne bénéficient de leur soutien. Selon beaucoup d’observateurs, le mouvement ‘‘Trop c’est trop’’ agit avec conviction. Les initiateurs de ce mouvement sont présents chaque jour à la Bourse de travail malgré (parfois) le nombre insuffisant des manifestants.
Si le mouvement ‘‘Trop c’est trop’’ jouit de la sympathie de la population, ce n’est pas le cas pour d’autres organisations dont les responsables veulent profiter de cette situation. A l’image de ces mouvements, figure celui de ‘‘TarataWulen’’ autrement dit ‘‘MardiRouge’’. Une journée pendant laquelle des jeunes s’habillent en rouge. Leur objectif n’est pas connu dans sa spécificité. Ils parlent de grèves, de sécurité et même de l’autosuffisance alimentaire.
Le hic chez les initiateurs et animateurs du ‘‘MardiRouge’’, c’est que beaucoup d’entre eux sont connus du public à travers d’autres activités qui ont beaucoup manqué d’objectivité ou même porté préjudice à l’ordre public. Pour beaucoup d’observateurs, beaucoup d’entre eux sont ‘‘manipulés’’ ou veulent profiter de cette épidémie de grèves pour ‘‘conquérir une célébrité’’. Leur engagement, dit-on, s’arrête uniquement sur les réseaux sociaux (voir fax simulé).
D. Samaké