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Structures sanitaires : Reprise totale
Publié le mercredi 19 avril 2017  |  L’Essor
Rencontre
© aBamako.com par Momo
Rencontre entre le Ministre de la santé et les syndicats de la santé
Bamako, le 14 avril 2017 le ministre de la santé en compagnie de son Homologue du commerce ont rencontrés les syndicats a la bourse de travail
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Après 38 jours de grève, les structures sanitaires ont repris le travail, hier, suite à un accord trouvé sur l’ensemble des doléances des syndicats. Pour s’assurer de l’effectivité de cette reprise, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Pr Samba Sow s’est rendu, avec une forte délégation dans certaines structures sanitaires. Il s’agit notamment l’association de santé communautaire de Banconi (ASACOBA), l’hôpital du Mali, le centre de santé de référence (CSREF) de la Commune V. Partout où il est passé, le ministre a constaté que la reprise était totale. L’affluence était grande et le personnel avait entrepris de consulter les malades. Il était environ 10 heures lorsque le ministre et sa délégation sont arrivés à l’ASACOBA, première étape de sa visite. Déjà au niveau de la porte d’entrée, on sentait la reprise avec des motos parquées. A l’intérieur, toutes les chaises étaient occupées par des malades et autres usagers. Dans une salle, une équipe d’infirmières et de sages femmes administraient des doses de vaccins à des enfants, dans le Programme élargi de vaccination (PEV) de routine. Des femmes attendaient de vacciner leurs bébés. Une mère nous confia être venue tôt pour faire vacciner son enfant. Mais avec la grande affluence, elle patientait calmement. Au niveau de la salle de consultation prénatale, les femmes enceintes étaient aussi très nombreuses à faire la queue. Au passage de la délégation ministérielle à l’hôpital du Mali, l’établissement avait déjà accompli 84 consultations externes. Par ailleurs, 37 malades avaient bénéficié des examens du laboratoire d’analyse de biologie médicale. Le directeur général, Dr Mamadou Adama Kané a expliqué que sa structure a démarré timidement contrairement aux autres mardis. Ce responsable hospitalier estime que l’urgence, c’est le monitorage des appareils qui sont restés longtemps sans travailler mais aussi faire comprendre au personnel que la grève est bien terminée. Au CSREF de la commune V, 56 femmes enceintes avaient reçu des doses de vaccins contre le tétanos. Mme Traoré Aminata Tembély, infirmière obstétricienne a expliqué que l’affluence était très grande contrairement aux autres jours. Des femmes attendaient encore de faire la consultation prénatale (CPN). L’une d’entre elles, confesse qu’elle est venue au centre depuis 5h30 du matin. Sous un grand hangar, officiait une équipe de vaccination. Celle-ci avait administré des doses de vaccin contre la tuberculose et le tétanos à 86 enfants. A l’issue de la visite, le ministre en charge de la Santé s’est dit satisfait de cette reprise dans les structures sanitaires. Pour lui, c’est une belle reprise car les structures chargées de la prise en charge de certaines pathologies endémiques avaient pris des précautions pour que les traitements qui n’ont pas été suivis, soient immédiatement rattrapés. Il a précisé que ces structures font en sorte que les doses de vaccin soient bien administrées. « Mieux, elles ont opté pour retrouver les enfants au plus vite et les vacciner » a-t-il rassuré. Il a aussi souligné que ce sera le cas aussi pour les femmes enceintes et les malades, atteints de maladies endémiques qui nécessitent des traitements reguliers. Pour le Pr Samba Sow, la vaccination c’est la colonne vertébrale de notre santé, car le retard dans le respect du calendrier vaccinal peut avoir un impact sur la santé de l’enfant. Pour sa part, le 2è secrétaire général du Syndicat national de la santé, de l’action sociale et de la promotion de la femme (SNS-AS-PF) Mamadou Tangara, a rappelé le contexte de la grève. Il a invité les praticiens à se mettre humblement au service des patients mais surtout de faire plus que d’habitude. Il a assuré que son organisation syndicale et le département de la Santé et de l’Hygiène publique y veilleront. Fatoumata NAPHO
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