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Ministère de la défense et des anciens combattants : Abdoulaye Idrissa Maïga aurait refusé les 17 millions CFA que le DAF lui aurait proposé en guise de cadeau de bienvenu
Publié le jeudi 20 avril 2017  |  Le Canard Déchaîné
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© aBamako.com par Momo
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Modibo Keita et le PM entrant, Abdoulaye Idrissa Maïga
Bamako, le 10 Avril 2017. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Modibo Keita et le Premier ministre entrant, Abdoulaye Idrissa Maïga a eu lieu ce lundi à la Primature
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C’est, dit-on, une tradition bien établie au ministère de la Défense et des Anciens Combattants : chaque fois qu’un nouveau ministre est nommé à la tête de ce département, le DAF ou le DFM lui remettrait 17 millions CFA en guise de cadeau de bienvenue. Histoire, sans doute, d’avoir les coudées franches pour se livrer à ses « affaires ».

Mais avec l’arrivée d’Abdoulaye Idrissa Maïga, à la tête de la Défense, le DAF a, pour la première fois, eu des sueurs froides. Quelques heures seulement après sa prise de fonction, indique une source proche du département, le DAF lui aurait tendu 17 millions CFA pour lui souhaiter la bienvenue chez les bidasses. Surprise de l’intéressé, qui l’interroge : « Pourquoi me proposez-vous ces 17 millions CFA ? Sont-ils justifiés ? ». Surpris par ces questions, le DAF répond : « Non, Mr le ministre ! C’est la tradition ici ». Et Abdoulaye Idrissa Maïga d’ajouter : « je ne veux pas de cet argent ! ». Gêné, poursuit notre source, le DAF retourne dans son bureau. Avec son précieux cadeau.

Tout comme son prédécesseur, Tiéna Coulibaly, le tout-nouveau ministre de la Défense et des Anciens Combattants n’est pas du genre à « manger de ce pain-là ». C’est pourquoi, il est urgent, très urgent pour le Bureau du Vérificateur général d’y faire un tour. Afin de faire toute la lumière sur les marchés, passés selon de sources concordantes, de gré à gré ; mais aussi, pour passer au peigne fin la gestion des PGA (Primes générales d’Alimentation), dont la gestion se prêterait à caution.

S’y ajoutent les marchés des consommables, des denrées alimentaires et l’achat de matériels roulants pour les forces armées et de sécurité…..
La liste des entorses faites à l’orthodoxie financière n’est pas exhaustive.
Nous y reviendrons !

Oumar Babi
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