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L’armée malienne accuse la rébellion touareg après la mort de quatre civils
Publié le mardi 12 mars 2013  |  AFP


© aBamako.com par AS
Activités de l’armée: Le chef d`état-major des armées,Ibrahim Dahirou Dembélé en mission à Gao
Jeudi 07 mars 2013,Gao


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BAMAKO - L’armée malienne a accusé mardi la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) d’avoir perpétré une attaque dans le Nord dans laquelle quatre civils ont été tués la semaine dernière, action imputée par d’autres sources à des islamistes présumés.
Le 7 mars, "un véhicule de transport reliant Bintagoungou et Tonka (à environ 100 km au sud de la ville de Tombouctou, ndlr) a été attaqué par des hommes armés, faisant quatre morts parmi les passagers", a indiqué l’armée dans un communiqué.
"Selon des témoignages des rescapés", cette attaque aurait été perpétrée par "des hommes appartenant au MNLA" qui étaient au "nombre de quatre, dont un ex-caporal déserteur", a-t-elle affirmé.
Plusieurs sources interrogées par l’AFP, dont le maire de Tonka, Mamady Konipo, avaient imputé cette attaque meurtrière à des islamistes présumés.
L’état-major malien a fait aussi état d’une attaque survenue le 5 mars "entre Léré et Nampala", au sud-ouest de Tombouctou, perpétrée contre un véhicule de transport par un groupe armé, qui garderait encore "six" passagers "en otages".
"Les attaques, de par leur caractère, portent la marque des combattants du MNLA", a accusé l’armée, promettant de poursuivre les responsables.
La ville de Tombouctou avait été occupée, comme le reste du nord du Mali, pendant neuf mois en 2012 par des islamistes armés ayant évincé de la région le MNLA avec lequel ils s’étaient alliés. Tombouctou a été libérée fin janvier par l’armée malienne appuyée par l’armée française, engagée depuis le 11 janvier contre ces jihadistes alliés à Al-Qaïda.
Depuis lors, la situation était demeurée calme dans cette région, contrairement à la zone de Gao (nord-est), la grande ville du nord malien, et surtout au massif des Ifoghas (extrême nord-est) où des soldats français et tchadiens combattent les islamistes qui s’y sont retranchés.

str-tmo/stb/lbx

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