Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Journées scientifiques de la médecine militaire du Mali : Plaidoyer pour la construction d’un hôpital militaire
Publié le jeudi 20 avril 2017  |  Le 22 Septembre
Comment


Ces journées permettront, entre autres, de faire l’état des lieux en matière d’évaluation de l’aptitude dans nos forces armées.
Outre, le pays organisateur le Mali, ces quatrièmes journées scientifiques couplées au premier ( ?) de la société malienne de médecine militaire du Mali ont enregistré la participation du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Niger. Elles se sont tenues du 12 au 14 avril dernier à l’Ecole de maintien de la paix, Me Alioune Blondin Bèye.
Elles avaient pour thème : « Aptitude et inaptitude dans les armées et services ». Le choix de ce thème n’est pas un fait de hasard. Il a été fait en tenant compte du statu quo que présente notre pays au niveau de nos Forces Armées (FAMA). D’abord, il s’agit de la Loi d’orientation et de programmation militaire entrée en vigueur depuis 2015. De même, il est prévu un processus d’intégration et de DDR qui mérite d’être bien diligenté pour répondre aux attentes. Cela s’inscrira dans la mise en œuvre de l’Accord de paix et la réconciliation issu du processus d’Alger.
Le Directeur des services de santé des armées, le médecin colonel Boubacar Dembélé dans son intervention a défini le mot aptitude par les qualités nécessaires pour exercer une activité quelconque notamment militaire. De là, il s’agit d’évaluer l’aptitude physique à exercer une profession ou à servir dans un emploi. Pour les militaires, sa détermination est telle que le médecin militaire est le seul habilité à le faire.
L’aptitude quant elle, est présente tout au long de la vie du militaire et doit permettre de lever toute ambiguïté, à savoir : l’incorporation dans l’armée, en cours de service etc. De ce fait, « l’aptitude permet une sélection entre les éléments les plus aptes qui doit se faire dans la plus grande transparence sur des critères objectifs et précis afin d’offrir aux forces armées et de sécurité des hommes de valeur de qualité » a souligné le médecin colonel Boubacar Dembélé.
Ces journées ont permis d’aborder un deuxième thème qu’a trait aux maladies cardiovasculaires, premières causes de morbimortalité dans le monde. A celles-ci, « les Forces armées et de sécurité ne sont pas épargnées et doivent faire siens, plus que nul autre, les appels au changement de comportement » a souhaité le directeur des services de santé des armées.
Toujours, aux dires de M. Dembélé, ces journées représentent un excellent outil de renforcement des capacités du personnel soignant des armées, mais aussi de raffermissement du partenariat civilo-militaire dans le domaine de la recherche sur la santé. C’est à travers ces efforts entrepris qu’un certain nombre de militaires ont réussi aux différents concours notamment à l’accès aux postes de chercheurs et d’enseignants tant au plan national et international.
A la suite du directeur, le Secrétaire général du ministère de la Défense des Anciens combattants (son nom ?) s’est appesanti sur l’importance des présentes journées scientifiques. Il s’agit entre autres : de former des personnels relevant de la médecine militaire, de les recycler et de procéder à des recherches pour servir notre armée et notre pays. Ainsi, le Segal du département de la Défense, à travers ces journées, a salué nos Forces armées et sécurité pour les sacrifices consentis par rapport à la sécurisation des personnes et leurs biens.
Lesquels des sacrifices renforceront davantage, selon lui, les liens entre les Famas et sa population. Evoquant le rôle de la médecine dans la Réforme des forces armées et de sécurité, le représentant du ministre dira qu’il indéniable. Puisque, de son avis, en plus des soins, la médecine militaire doit faire preuve de rigueur dans le processus de recrutement. Chose qui permettra de mettre des hommes et femmes aptes à la disposition des Famas. « Le ministère de la Défense et des Anciens combattants, pour sa part soutient et accompagne cette initiative de ma médecine militaire au Mali » a t-il conclu.
Diakalia M Dembélé
Commentaires