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L’armée malienne n ’ a commis "aucune exaction", selon Dioncounda Traoré
Publié le mardi 12 mars 2013  |  APA


© L’Essor par DR
President par interim Dioncounda Traoré


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Dakar (Sénégal) - L’armée malienne n’a pour le moment commis ‘’aucune exaction’’ au nord du pays, a soutenu mardi à Dakar, le président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, promettant toutefois que les personnes qui seront identifiées comme responsables d’exactions dans le conflit malien seront traduites devant des juridictions nationales et internationales.

''Au nord du Mali, il n'y a aucune exaction de populations commise par l'armée malienne. Les exactions ne seront pas tolérées par l'Etat et le gouvernement maliens, et moi-même. Je puis vous assurer sur ce sujet. Au niveau de l'armée malienne, on ne peut pas parler d'exactions perpétrées contre telle ou telle autre ethnie. Tous ceux qui seront responsables seront traduits devant des juridictions nationales ou internationales'', a dit M. Traoré.

Le président malien qui avait à ses côtés son homologue sénégalais s'exprimait au cours d'un point de presse, au terme d'une visite de 48 heures à Dakar.

L'ONU a accusé mardi des soldats maliens d'avoir exercé des représailles contre plusieurs groupes ethniques depuis le début de l'intervention française en janvier dans le nord du pays et a demandé au Mali d'enquêter en vue de juger les responsables.

Les conclusions de la mission d'observation effectuée par le Haut-commissariat aux droits de l'homme depuis le 18 février «révèlent que la récente intervention dans le nord du Mali a été suivie par une grave escalade de représailles».

‘'De tels propos viennent de ceux qui ne veulent pas un terme à la crise malienne et qui sont en train d'utiliser d'autres moyens pour s'agiter. Le Mali est un peuple pacifique qui sait pardonner. Il faut plutôt se pencher sur les exactions commises pendant 12 mois à Gao, Tombouctou et Aguelhok où des islamistes ont tué, égorgé comme des moutons des populations et procédé à des amputations'', a poursuivi le président malien.

Selon lui, il n'y a non plus de ‘'problème touareg au Mali'' dans la mesure où ‘'les régions septentrionales ont bénéficié au cours des deux dernières décennies de discrimination positive, avec des investissements qu'aucune région malienne n'a reçu''.

Revenant sur l'arrestation du journaliste Boukary Daou, directeur de publication du journal Le Républicain qui a valu aujourd'hui une journée sans presse au Mali, Dioncounda Traoré a souligné que son pays se veut de plus en plus un Etat de droit, impliquant le respect des règles par tous.

‘'Le capitaine dont fait allusion ce journaliste n'existe pas et n'a jamais existé. Ses propos sont de nature à pousser les militaires au front à déserter les rangs.
La précaution étant, il appartient à la justice de l'entendre. S'il n'y a rien derrière, on le libère. S'il y a quelque chose derrière, on le met à la disposition de la justice'', a expliqué M. Traoré.

Boukary Daou a été arrêté après avoir publié dans son journal une lettre ouverte d'un capitaine protestant contre les avantages accordés à Sanogo et aux membres du comité de réforme de l'armée malienne.

ET/cat

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