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Pr Tiemoko Sangaré visite les sites miniers en première région: S’imprégner des réalités du terrain avant le lancement de la nouvelle vision du gouvernement
Publié le vendredi 21 avril 2017  |  Infosept
Présentation
© aBamako.com par Androuicha
Présentation de vœux du parti Adema-PASJ à la presse.
Bamako, le 28 janvier 2017 au siège du parti. L`Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adema-PASJ) a procédé à la présentation des vœux de la nouvelle année 2017 à l`ensemble de la presse malienne.
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Région aurifère par excellence, Kayes n’en demeure pas moins assez loin des performances économiques qu’elle peut réaliser. Avec ses multitudes sites miniers, la première région représente une réelle manne financière pour l’Etat malien.

Cependant, le secteur des mines de manière générale, et celui de l’or en particulier, laisse plus d’un malien sur sa faim. Beaucoup se posent, à juste titre, la question de savoir, pour qui brille l’or du Mali. Surtout, lorsque l’on sait que près de 80% de la production aurifère échappe au pays. Le gouvernement voulant insuffler une nouvelle dynamique dans le secteur à travers, notamment, son industrialisation, entend remédier autant que peut se faire à cet état de fait. Et le Pr. Tiémoko Sangaré, ministre des mines, ne cesse de multiplier les initiatives afin de faire du Mali des mines, une puissance sous-régionale de demain.

Ainsi, du jeudi 13 au lundi 17 avril 2017, le ministre Sangaré a effectué un séjour afin de s’imprégner des réalités du terrain et d’expliquer la nouvelle vision du gouvernement dans le secteur aux différents acteurs concernés de la région. Son périple lui a successivement amené à Yatéla, Sadiola, Loulou, à Gounkoto et à Tabakoto. Dans toutes ses localités, Pr. Tiémko Sangaré a mis l’accent sur la nécessité de promouvoir la diversification minière et de mettre l’accent sur le développement local.

A Yatéla, le constat amer est l’arrêt total du site depuis trois ans. En échangeant avec les anciens responsables des lieux ainsi que quelques travailleurs, le ministre Sangaré s’est rendu compte de leur désarroi. Une mesure qu’il faudra prendre sans perdre trop de temps, c’est de sécuriser la carrière de ce site qui mesure plus de 200 mètres de profondeur. Toute chose qui évitera aux habitants indélicats de tomber malencontreusement dedans. Puis cap a été fixé sur la mine de Sadiola. Au menu, projection Power Point, rencontre avec les responsables et les communautés locales. Dans la globalité, Sadiola se porte bien. Egalement, les réalisations du Programme d’appui au développement intégré (Padi) ont été présentées.

Ensuite, dans la matinée de samedi, le ministre à la tête d’une forte délégation s’est rendu à Loulou. Après la traditionnelle rencontre avec les notabilités, une séance de travail s’est tenue réunissant la délégation ministérielle et les responsables de la mine d’or de Loulou ainsi que son personnel. Il est ressorti de cet entretien que la société éprouve quelques difficultés fiscales avec le Trésor public. Un des temps fort de cette étape de Loulou a été la visite de la mine souterraine. Après s’être rendu dans la localité de Gounkoto, le ministre s’est rendu à Tabakoto où Semico-Sa est en activité, avec l’objectif très ambitieux de produire 300.000 onces d’or en 2017.

Le périple de Kayes a été riche d’enseignements. A son terme, le ministre Tiémoko Sangaré aura tenu à exposer la vision du gouvernement aux principaux acteurs du secteur aurifère de la première région : « Il y a certes des routes, des écoles. Mais, il y a un paquet qu’on va proposer aux sociétés minières et aux collectivités. Il est clair que chaque village a ses spécificités. Dans notre vision, le développement doit être global et intégré. De ce fait, les sociétés vont déclarer ce qu’elles vont investir. En fonction de cela, nous allons voir les priorités du village, de la commune, du cercle et de la région. Si on travaille de façon désorganisée et non harmonisée, cela ne fera pas bouger les choses au plan local. Il faut développer les lieux d’où proviennent les ressources ».
Ahmed M. Thiam
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