La progression de l’armée, qui s’attaque aux dernières poches djihadistes dans le nord-est du pays, ne signifie pas, selon les spécialistes, un départ imminent.
La prompte progression des troupes françaises, qui s’attaquent aux dernières poches djihadistes dans le nord-est du Mali, ne signifie pas, selon les spécialistes, un retrait rapide du pays, dont la stabilité politique est loin d’être assurée. "D’ici trois semaines, si tout se passe comme prévu, la sécurité globale" aura été rétablie dans le nord-est, a assuré ce week-end le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en visite à Bamako. Un délai qui coïncide avec l’annonce par le président François Hollande d’un début de retrait des troupes en avril, dès lors que les forces africaines appuyées par les Européens "seront en relais". Début février, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, avait même évoqué une diminution des effectifs "à partir de mars".
Deux mois après le début de l’opération militaire, les soldats français sont remontés au prix de violents combats jusqu’à l’extrême nord du Mali, où ils tentent de débusquer d’éventuels "sanctuaires terroristes". Et l’objectif fixé par le président Hollande de "casser les reins" d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) semble en passe d’être atteint.... suite de l'article sur Autre presse