Il est indispensable à l’éducation, à la communication et surtout à la transmission du savoir
En prélude de la Journée mondiale du livre, célébrée le 23 Avril à travers le monde, l’Organisation malienne du livres (OMEL) en partenariat avec le projet canadien d’Appui à la à la filière du livre au Mali (Page) et le Ministère de la Culture ont organisé vendredi dernier une série d’activités. Dont le lancement a été effectué par Mme le Ministre de La culture Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo. C’était dans la Bibliothèque nationale en présence du président de l’OMEL, M. Hamidou Konaté, de Mme Ginette Peloquin, experte en Page au Mali et plusieurs éditeurs et écrivains.
Rappelant le contexte de cette date du 23 avril, le président de l’OMEL dira qu’elle a été retenue pour rendre hommage aux femmes et aux hommes qui ont consacré leur vie au livre, à l’écriture et à la lecture. Ainsi, depuis 1995, l’Organisation des Nations Unies pour la Science et la Culture (UNESCO) la déclaré le 23 Avril comme journée mondiale du livre.
S’agissant du Mali, Hamidou Konaté a expliqué qu’il a été comme le reste du continent, présenté comme un pays à culture orale. Il a ajouté que « si l’oralité occupe une place de choix dans notre société, il est aussi vrai qu’au 132ème siècle, l’Université Sankoré de Tombouctou avait plus de 300 000 livres et manuscrits dans sa bibliothèque ».
Aussi, à travers ces activités, il s’agit d’inciter à la création d’œuvres littéraires et surtout la rédaction de manuels scolaires. C’est pourquoi, dira le président de l’OMEL, un concours d’écriture dénommé « lisons et apprenons avec le Mali » sera bientôt lancé. Il sera placé sous la tutelle du ministère de l’Education nationale et permettra de valoriser le talent des jeunes auteurs. Profitant de l’occasion, Hamidou Konaté a sollicité l’accompagnement des différents partenaires pour le respect de cette charte des professionnels de l’édition. « Cela pourrait permettre de mettre au service de l’école malienne des livres de très bonnes qualités » a-t-il estimé.
Pour Mme Ginette Peloquin, son projet s’inscrit dans le cadre de l’appui à la mise en œuvre de la politique nationale du manuel scolaire et du matériel didactique du Mali adoptée en 2000 par le gouvernement. De ce fait, il s’agit d’entretenir la production de livres scolaires, rédigés par des auteurs maliens et produits par nos éditeurs. « Dans ma vie professionnelle, j’ai semé et je sème encore à tout vent, qu’investir dans l’éducation, dans la culture en général et l’édition en particulier est une source de retombées économiques qui dépassent souvent les prévisions les plus optimistes » a-t-elle révélé. Avant d’ajouter qu’en célébrant cette journée dans le monde entier, l’Unesco est en train de s’efforcer de promouvoir la lecture, l’industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d’auteur.
Prononçant le discours de lancement des dites activités, Mme le Ministre dira que le livre constitue le temple du savoir, puisse qu’il est l’un des moyens le plus efficaces en matière de transmission de la connaissance. Poursuivant, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo soutient que le livre est un outil indispensable à l’éducation, à la communication et surtout à la transmission du savoir. Au-delà de tout ce qu’il nous procure comme avantages, le livre contribue à la cohésion sociale et au développement de notre économie a-t-elle souligné. Ainsi, dans une telle dynamique, le président de la République SE Ibrahim Boubacar Keita a signé une convention en vue de promouvoir la place du livre dans notre pays. Aujourd’hui, « le défis à relever est de penser le livre comme un véritable instrument de promotion de nos langues nationales » a souhaité Mme le ministre