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Forum de la presse : Les précisions du président de la HAC sur la décision de fermeture des radios pirates
Publié le lundi 24 avril 2017  |  L’Essor
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© aBamako.com par Momo
La semaine de la liberté de la presse
Bamako, la semaine de la liberté de la presse a été lancé a la maison de la presse
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Après avoir rappelé la mission de sa structure, Fodié Touré a confirmé que 47 radios privées, installées sans aucune autorisation, sont menacées de fermeture Le président de la Haute autorité de la communication (HAC), Fodié Touré, était, jeudi dernier, l’invité de l’émission Forum de la presse, réalisée à la Maison de la presse. Il était venu s’entretenir avec la presse sur l’objectif de la création de la HAC, ses missions et attributions, les activités qu’elle a menées depuis sa création, ainsi que l’actualité brûlante portant sur la fermeture de 47 radios privées. Pendant une heure, le patron de la HAC a répondu aux questions des confères Alexis Kalambry (Les Echos), Bakary Cissé (Radio Kledu) et Chahana Takiou (22 Septembre). Expliquant le motif de la création de la HAC, Fodié Touré rappellera que celle-ci est une autorité indépendante créée par l’ordonnance du 21 janvier 2014 pour répondre à un souci de régulation et de mise en ordre de l’espace médiatique au Mali. Pour lui, la création de la HAC était un souhait des acteurs de la presse et une volonté politique exprimée pour assurer le bon fonctionnement de l’espace médiatique en terme de promotion, de gestion administrative et juridique et en terme d’élaboration d’un cadre législatif et règlementaire de cet espace. Dans cette logique, la HAC, selon Fodié Touré, dispose de deux volets. Le premier est consacré à l’autorisation et l’établissement des services de communication audiovisuelle, tandis que le second concerne la sanction, la fermeture des organes médiatiques qui ne répondent pas aux critères. Répondant à la question sur la fermeture de 47 radios, il dira qu’on ne peut pas laisser les dérives et les violations de la loi. «Dans nos textes, on parle de retrait de service de 47 radios. Lorsque nous avons commencé notre mission, nous avons tenu à partager toutes les activités que nous menons avec les associations professionnelles des médias. Nous avons constaté qu’il y a des radios qui émettent sur la base des arrêtés interministériels, d’autres sur l’autorisation provisoire délivrée par le ministère de la Communication et des radios qui émettent sans aucun acte administratif. Ces radios sont appelées dans le jargon des radios pirates», a-t-il expliqué. Par ailleurs, le président de la HAC dira que les radios émettant sur la base des arrêtés interministériels et des autorisations vont se conformer au nouveau cadre législatif et réglementaire selon un délai qui sera déterminé. Tandis que celles qui sont installées sans aucune autorisation et qui brouillent les fréquences des radios régulières, ou les fréquences des services publics seront fermées. Pour lui, la procédure d’établissement des radios définit dans la loi de 2012, avant la création de la HAC, avait déjà averti ces radios, en leur donnant 3 ans pour se mettre en règle. C’est pourquoi Fodié Touré insistera que les 47 radios illégales vont être fermées. «Nous ne voulons tuer personne. Nous voulons mettre de l’ordre. Nous sommes venus pour réguler, assurer le bon fonctionnement pour l’intérêt des acteurs de la presse et l’intérêt du pays», a-t-il précisé. Monsieur le président, la radio a été un instrument de conquête démocratique au Mali. C’est mal vu qu’on ferme des radios. Cela est, à la limite, assimilé à un recul démocratique. Est-ce que vous avez analysé cette situation, a interrogé Alexis Kalambry ? En réponse, Fodié Touré dira : « au Mali, il y a au moins des centaines de radios auxquelles on n’a pas touché. On a dit que toutes les radios qui émettent sur la base d’un arrêté interministériel, nous allons leur donner 6 mois pour se mettre en règle. Au bout de ces 6 mois, si elles signent une convention avec nous, nous leur accorderons 6 autres mois pour le respect des normes techniques. Et ce n’est qu’au bout de ces 6 mois que lorsqu’elles ne remplissent pas les conditions, que nous allons les fermer». Est-ce que la HAC pourra assainir indépendamment l’environnement médiatique aujourd’hui sans influence politique ? Fodié Touré a répondu : «l’indépendance n’est pas liée à cette recevabilité envers l’autorité de désignation. Nous avons prêté serment. Nous tiendrons à notre serment. Nous serons indépendants jusqu’au bout et nous allons appliquer les décisions que nous prenons». S’exprimant sur le cas des télévisions privées, Fodié Touré dira que la HAC a rencontré les membres du réseau Amatel (Association malienne de promoteurs de télévisions privées), regroupant une trentaine de télévisions et ceux de Panotec qui rassemble Africable, Liberté TV, Malivision et Mutlicanal. «Au sein du groupe Panotec, nous avons dans les archives datant des années 90, un acte administratif autorisant Africable et Liberté TV de s’installer. Celles-ci vont signer une convention avec la HAC conformément au nouveau cadre législatif réglementaire », a-t-il indiqué, avant de préciser que toutes les autres télévisions seront traitées sur un pied d’égalité. Pour ce qui est du cas de la presse écrite, le président de la HAC a annoncé que le processus de mise en ordre a été enclenché au cours de l’ouverture de la première session ordinaire de la structure le jeudi 13 avril avec la relecture de tous les textes concernant ces médias. Il dira que la presse en ligne et les sites internet ne sont pas réglementés au Mali, et même dans la sous région. Il a tout de même tenu à rassurer que des réflexions sont en cours et que des solutions seront trouvées dans le futur. S. TANGARA
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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